Jeep Avenger, le SUV urbain mise sur le style

Jeep Avenger, le SUV urbain mise sur le style

De la personnalité à revendre, un look adhérant à l’ADN de la marque même si sous la peau la technologie est celle (et c’est une bonne chose) d’origine Psa, en effet, Stellantis. Voici le Jeep Avenger, le SUV compact de la marque américaine, long de seulement 4,08 mètres, soit 16 cm de moins que le désormais plus jeune Renegade Made in Italy. Construite en Pologne, basée sur la plateforme Cmp, celle des Peugeot 208/2008, Opel Corsa et Mokka ou Ds3 et autres voitures du groupe qui sont proposées en version thermique ou électrique. Cette architecture « multi-énergies » a été renouvelée à tel point que l’entreprise a renommé la plate-forme Stla Small (c’est-à-dire l’entrée de gamme des architectures modulaires du groupe euro-américain). Le sujet de notre test est la version essence, disponible uniquement en Italie et en Espagne tandis que dans les autres pays, elle est uniquement électrique et est la première voiture électrique de marque Jeep pour l’Europe.

Jeep Avenger, nos photos de la version essence

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La voiture convainc dès le premier contact. Le bébé Jeep est propulsé par le célèbre turbo 3 cylindres PureTech de 1,2 litre qui délivre 100 chevaux et un couple de 205 Nm. C’est une unité que Jeep a appelée Gse, un acronyme pour Global small engine, mais il n’a rien à faire avec les unités de puissance Firefly / Gse utilisées par, par exemple, Jeep Renegade ou Fiat Tipo. Le moteur est le même que celui de la Peugeot 2008 et des autres modèles PSA/Stellantis.

La boîte de vitesses est une manuelle à six rapports : un choix anachronique pour un b-suv qui se veut cool et moderne. L’automatique n’est même pas disponible et cela génère un écart sidéral entre les versions essence et électrique. Idéalement, Avenger ne remplace pas le plus grand Renegade, mais en fait, il sera inévitable que la nouveauté polonaise enlève du terrain à l’italien qui n’est plus jeune. Revenons à la voiture : l’Avenger reprend le meilleur des solutions techniques consolidées de PSA et les « jeepizzas » à la fois dans le style et dans la fonctionnalité.Malgré la faible puissance, la voiture est rapide et agile. Et puis il y a les modes de conduite : Normal, sport (voilà un peu de panache) ed Éco (faible consommation, environ 5,5 l/100 km, mais un peu léthargique). Puisqu’elle se veut une vraie Jeep malgré la traction avant (qui suffit ici) il y a les méthodes : Sable, Névé e Boue. Bref, le “vengeur” ​​est un joli “sub-urbain”, construit avec des matériaux peu riches (beaucoup de plastique dur) mais exhibe ce sens de l’affectation spartiate qui fait tant de Jeep. Et l’ADN de la marque américaine est très évident à travers le langage stylistique de la voiture. Chapitre espace à bord : l’avant est très confortable, à l’arrière pour les petits trajets on ne peut pas se plaindre et le coffre de 350 litres est également volumineux par rapport à la taille. Nous avons aimé l’intérieur pour sa cohérence stylistique et sa fraîcheur. Le système d’infodivertissement s’appuie sur un écran de 10,25 pouces à partir duquel chaque fonction est régie à l’aide de boutons qui activent les menus, mais ensuite pour régler le climat, par exemple, il faut bricoler les écrans tactiles. Le navigateur standard de TomTom en est inutile tout comme les commandes vocales Hei Jeep, mais heureusement il y a Android Auto et Carplay sans fil. La version testée est la top appelée Summit qui est très équipée (y compris keyless, ambient light, Acc) et coûte 28 300 euros mais il faut rajouter du bicolore métallisé (1 250) et le système audio JBL valable à 1 000 euros est recommandé . La gamme débute respectivement à 23 et 25 mille euros pour les niveaux de finition Longitude et Altitude.

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