Jeux olympiques, l’Italie est promue. Mais des réformes et une organisation sont nécessaires pour continuer à gagner

2024-08-11 21:44:00

De notre correspondant à Paris – Mieux en France qu’à Tokyo. Le sport bleu sourit en saluant Paris et la Tour Eiffel. Nous nous confirmons dans le Top 10 du sport mondial, améliorant qualitativement le bilan déjà record des Jeux japonais, mûris puis marqués dans la période amère de la pandémie. Nous remportons des médailles en escrime, en natation, en athlétisme et en gymnastique artistique et rythmique, qui sont les pierres angulaires de l’Olympisme. Nous avons également triomphé largement à la quatrième place du classement, confirmant la profondeur de notre mouvement sportif. Alors tout va bien ? Oui bien sûr, mais non aussi, dans le sens où les chiffres doivent être lus en profondeur, surtout dans des JO complexes comme celui de Paris, dont l’héritage sportif et géopolitique se répercutera longtemps dans les relations internationales et uniquement dans le contexte de l’Olympisme.

JO de Paris 2024, les douze médailles d’or de l’Italie

Galerie de photos12 photos

Voir

Pas de Russie

Riche tableau des médailles, aucune objection au bleu. Mais l’absence de la Russie, conséquence de l’invasion de l’Ukraine, a certainement « libéré » une récolte de 71 médailles, celle remportée par le sport russe (ici réduit à une simple représentation) à Tokyo. Qui les a pris ? S’appuyant sur une évaluation empirique et mathématique, la France, pays hôte, est arrivée en tête, et la Corée du Sud (dix médailles de plus) a également considérablement augmenté son total par rapport à il y a trois ans, entrant dans le Top10 à la place de la Russie. Le Japon tient le coup (comme cela arrive habituellement à ceux qui ont accueilli les Jeux olympiques précédents) tandis que le phénomène des Pays-Bas n’est presque plus surprenant, s’affirmant parmi les puissances olympiques mondiales aux Jeux d’été comme d’hiver, malgré une population d’un peu plus de 17 millions d’habitants. habitants.

JO de Paris : les médailles italiennes

Galerie de photos46 photos

Voir

Quatrièmes places

Dans ce scénario, on peut donc dire que (comme d’autres) nous n’avons pas pu profiter de la place laissée libre par la Russie au tableau des médailles. Et il est également inutile de réfléchir au classement des médailles en bois, qui ne sont pas toutes le fruit du hasard ou du hasard : certaines sont de véritables victoires sur lesquelles bâtir l’avenir (par exemple, la très controversée quatrième place de Benedetta Pilato en le 100 m brasse). Et il est inutile de discuter des millièmes ou des centimètres manquants : dans le sport professionnel de haut niveau, ceux-ci font la différence et sont souvent la conséquence du travail, de la qualité, de la capacité d’adaptation, bref de tout ce qui conduit à remporter une médaille olympique. Mais il est vrai que nous avons atteint le podium olympique dans 15 disciplines, signe que contrairement à d’autres pays, nous savons exceller un peu partout, ce qui est un grand mérite.

JO de Paris : Tamberi pleure après l’élimination

Galerie de photos32 photos

Voir

Système asymétrique

Le mérite, celui mentionné ci-dessus, est amplifié par les asymétries de notre système sportif, qui repose sur des clubs amateurs et des groupes militaires et qui, au contraire, dérive très peu des écoles et des universités, en raison de déficits structurels et culturels bien connus et chroniques. Une limite pas récente, non seulement pour l’activité de haut niveau, mais surtout pour l’initiation au sport et à l’éducation physique de base. Espérons que les reflets des médailles parisiennes éclaireront également ce (grand) côté obscur de notre système éducatif-sportif.

En savoir plus

En savoir plus

Équipes

L’Italvolley féminin de Julio Velasco nous a ramené au cœur des Jeux olympiques (et même sur la plus haute marche du podium) en ce qui concerne les grands tournois par équipes. Cependant, cette présence est devenue de plus en plus difficile et occasionnelle lors des éditions estivales (net des torts subis cette fois par Settebello, et du désintérêt chronique pour notre football). Les raisons sont diverses et bien connues, mais deux mesures clés sont nécessaires pour élargir la base sur laquelle s’appuyer : 1) la jus soli (pas seulement sportif, mais au moins ça) ; 2) des mesures fiscales qui – en l’absence de changements réglementaires au niveau européen – rendent plus avantageux (ou du moins dans la même mesure) pour les clubs d’investir dans des joueurs italiens.



#Jeux #olympiques #lItalie #est #promue #Mais #des #réformes #une #organisation #sont #nécessaires #pour #continuer #gagner
1723992330

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.