Jimmy “Barbecue” Chérizier, le chef de l’alliance de gangs “la famille G9”, a lancé mardi une menace de “guerre civile” contre Haïti si le Premier ministre Ariel Henry ne démissionnait pas. Cet ancien policier, sanctionné par les Nations Unies, est devenu une figure publique majeure de la récente escalade de violence dans le pays.
Armé d’une arme automatique et se présentant comme un révolutionnaire, Jimmy “Barbecue” Chérizier dirige l’un des gangs les plus puissants dévastant Haïti. À 46 ans, il est au cœur de la violence qui sévit actuellement dans ce pays des Caraïbes, en proie à une crise sécuritaire, humanitaire et politique.
Les groupes armés haïtiens, souvent divisés et en quête d’expansion territoriale, ont récemment annoncé leur alliance contre le gouvernement. Ils ont lancé des attaques contre des infrastructures stratégiques telles que l’aéroport, l’académie de police et les prisons, permettant à de nombreux détenus de s’échapper.
Déclarant que les habitants des quartiers populaires ne devraient pas être sous l’emprise des élites riches résidant dans de grands hôtels, Jimmy Chérizier a appelé à l’unité. Il a mis en garde contre une “guerre civile” si le Premier ministre Ariel Henry ne quittait pas ses fonctions.
Bien que sanctionné par l’ONU et impliqué dans des activités criminelles, Jimmy Chérizier continue de défier l’autorité et de semer le trouble en Haïti. Il est notamment accusé d’être lié au massacre de la Saline, où plusieurs personnes ont péri, y compris des enfants, dans des conditions atroces.
Malgré les accusations, Jimmy “Barbecue” Chérizier nie être un gangster et affirme lutter pour un avenir meilleur pour la société haïtienne.