JN.1 : Un nouveau variant du Covid détecté en France et en Europe

JN.1 : Un nouveau variant du Covid détecté en France et en Europe

Un nouveau variant du Covid attire l’attention : il s’agit de JN.1, un descendant du variant Pirola, présent aux États-Unis et en Europe. En France, on l’a surtout détecté dans 3 régions.

Encore et toujours, de nouveaux variants du Covid font leur apparition dans le monde et en France. Le dernier en date a été nommé JN.1 et il s’agit d’un sous-lignage de BA.2.86 (surnommé le variant Pirola), lui-même sous-variant d’Omicron. JN.1 a été détecté pour la première en septembre 2023 aux États-Unis et a été détecté depuis dans une dizaine d’autres pays, notamment en Europe (Le Portugal, Royaume-Uni, Pays-Bas, Espagne, Islande, France), rapporte le Center for Disease Control and Prevention (CDC). Mais ce variant circule faiblement : il représente moins de 0,1 % des infections au Covid aux États-Unis. En France, il a été détecté pour la première fois le 10 septembre. Au 23 octobre, une cinquantaine de cas ont été enregistrés en Île-de-France et une vingtaine respectivement dans les Hauts-de-France et dans le Grand Est selon le tracking des variants de Raj Rajnarayanan.

Des symptômes typiques de JN.1 ?

Non. Pour l’instant, aucune donnée montre que JN.1 présente des symptômes différents des autres variants du Covid. Comme les autres variants, JN.1 pourrait entraîner : des frissons, de la fièvre, de la toux, des difficultés à respirer, de la fatigue des douleurs musculaires, des maux de tête, des pertes de goût ou d’odorat, des maux de gorge, des nausées, des vomissements ou de la diarrhée. Quelques cas de symptômes cutanés (visage, yeux) ont également été rapportés chez des patients ayant été infecté par le variant Pirola.

Quelles sont les caractéristiques de JN.1 ?

“Tant que nous aurons le COVID-19, nous aurons de nouveaux variants. Presque tous représentent des changements relativement mineurs par rapport aux variantes précédentes”, indique le CDC. La variante JN.1 ressemble très fortement à la souche BA.2.86 (Pirola) à la seule différence qu’elle présente un changement au niveau de la protéine Spike (le protéine qui se situe à la surface du virus, jouant un rôle crucial dans l’infection) et présente une mutation supplémentaire nommée L455S ce qui pourrait au fil du temps avoir un impact sur la réaction des anticorps monoclonaux, renseigne-t-il.

Plus dangereux que les autres ?

Comme son homologue Pirola, la souche dont il provient, JN.1 ne semble pas particulièrement dangereux et ne semble (à date) pas échapper à notre immunité ni se propager rapidement. Amesh Adalja, Docteur en Médecine au Centre pour la sécurité sanitaire de l’Université Johns Hopkins à Baltimore, a déclaré que ces facteurs méritent d’être surveillés, mais que JN.1 n’est pas encore une source d’inquiétude. “Il s’agit d’une variante très rare et d’une émanation de BA.2.86, et elle présente les mutations caractéristiques de BA.2.86”. Les traitements, les tests et les vaccins semblent rester efficaces sur le variant JN.1, sur la base des analyses menées par le Groupe interagences SARS-CoV-2 (un groupe d’experts scientifiques représentant de nombreuses agences gouvernementales). Les antiviraux tels que le nirmatrelvir-ritonavir (Paxlovide) sont “indépendants des variants” et continueront probablement à être efficaces, rassure le médecin.

Des variantes se produisent, Centers for Disease Control and Prevention, 27 octobre 2023.
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2023-11-07 19:06:03

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