Le président des États-Unis semble convaincu de poursuivre sa quête de réélection en 2024. Cependant, des erreurs publiques répétées remettent en question sa capacité à briguer un nouveau mandat.
Après l’incident survenu dans son discours au Sommet de l’OTANil Le président américain Joe Biden reprend les rassemblements ce vendredi et fournira un discours au Michiganun État industriel situé au nord du pays et crucial lors des élections de novembre pour vaincre son parti. rival républicain Donald Trump.
Le président de 81 ans apparaîtra dans un événement à Détroit, la plus grande ville de l’État, un jour après avoir donné une conférence de presse au cours de laquelle il a tenté de dissiper les doutes sur l’abandon de la course électorale. Selon son équipe de campagne, Biden décrira « ce que le pays pourrait accomplir au cours des cent premiers jours d’un second mandat ».
Pour l’instant, la position du leader démocrate concernant sa candidature reste ferme après de nouveaux dérapages en moins de deux heures. Premier a appelé le président ukrainien Volodimír Zelensky« président Poutine » à la clôture du sommet de l’OTAN et a ensuite qualifié sa vice-présidente, Kamala Harris, de « vice-président Trump ».
Quelques minutes plus tard, lors de sa première conférence de presse en solo après le débat avec Trump, Biden a indiqué qu'”il n’y a personne de meilleur” vaincre le Républicain.
La candidature de Joe Biden à la loupe
Après sa comparution à Washington, certains partisans ont loué sa grande connaissance des enjeux, notamment internationaux, et sa maîtrise de la situation, mais il y en a aussi qui ont souligné ses problèmes de diction et ont notamment souligné ces deux erreurs qui ne sont pas passées inaperçues. dans le discours.
De nombreux dirigeants soulignent leur prétendue déficience cognitive et ils remettent en question sa capacité à remporter les élections de novembre. Face à ces questions, Biden a révélé qu’il avait passé des examens neurologiques, et que les résultats indiquent qu’il est en « bonne santé ».
Le démocrate a assuré qu’il était le “le plus qualifié” pour affronter le magnat républicain de 78 ans. Cependant, l’opinion des démocrates est partagée sur ce point : une quinzaine de parlementaires du parti ont ouvertement demandé au président américain de retirer sa candidature avant la convention de nomination qui se tiendra à Chicago en août.
L’accent est désormais mis sur la position des principales figures du parti, notamment au sein du parti. Nancy Pelosi, ancienne présidente de la Chambre des représentants et le l’ancien président Barack Obama. Du côté des électeurs, les sondages n’ont pas montré de grand changement dans les intentions de vote, mais force est de constater que les Américains s’inquiètent de l’âge de Biden et s’interrogent sur sa capacité à gouverner encore quatre ans après le débat du 27 juin.