Nouvelles Du Monde

Joe Biden vs. Donald Trump: Présidentielle 2024 – Duel Inévitable ou Scénario Improbable?

Joe Biden vs. Donald Trump: Présidentielle 2024 – Duel Inévitable ou Scénario Improbable?
ANGELA WEISS, MANDEL NGAN / AFP
Comme en novembre 2020, Joe Biden et Donald Trump devraient s’affronter en nouveau lors de la présidentielle 2024.

ANGELA WEISS, MANDEL NGAN / AFP

Comme en novembre 2020, Joe Biden et Donald Trump devraient s’affronter en nouveau lors de la présidentielle 2024.

ÉTATS-UNIS – Le duel aura bien lieu. Après leurs victoires écrasantes au Super Tuesday et l’abandon quelques heures plus tard de Nikki Haley, le républicain Donald Trump et le démocrate Joe Biden sont destinés à s’affronter encore lors de la présidentielle de novembre aux États-Unis.

Comme l’explique le journaliste du New York Times Shane Goldmacher, c’est la première fois depuis près de 70 ans que deux candidats à l’élection générale se retrouvent lors de deux présidentielles consécutives. En 1952 et 1956, le républicain Dwight D. Eisenhower avait affronté le démocrate Adlai Stevenson, remportant les deux fois. Joe Biden voudra certainement que l’histoire se répète.

Si le match retour entre Donald Trump et Joe Biden semble inévitable à ce jour, il reste huit mois avant la présidentielle. Le HuffPost propose ci-dessous quelques hypothèses qui pourraient empêcher ce duel d’avoir lieu.

• Joe Biden

Le président sortant en est conscient, il n’est pas le candidat idéal pour les démocrates. Trop âgé (81 ans), trop gaffeur, pas assez charismatique… Mais alors qu’il avait prévu de laisser la place à sa vice-présidente Kamala Harris en 2024, cette dernière n’a pas su s’imposer. Joe Biden a donc décidé de se présenter comme le seul à même de battre Donald Trump.

Lire aussi  Le RB Leipzig sans points à Hoffenheim

Pourtant, il y a quelques semaines, le monde politique et médiatique a envisagé une possible retraite de l’octogénaire. Trois scénarios possibles émergent : si une meilleure option se présente pour le parti, en cas d’incapacité à exercer ses fonctions pour des raisons de santé, ou en cas de décès pendant le processus électoral.

La première option semble peu probable, étant donné l’incapacité des autres candidats potentiels à s’imposer (et l’ego du président). Des noms comme le gouverneur de Californie Gavin Newsom ou la gouverneure du Michigan Gretchen Whitmer sont régulièrement mentionnés, mais il est difficile d’imaginer leur percée d’ici la convention du parti en août.

Les deux autres options sont en revanche beaucoup plus réalistes et placeraient le parti démocrate en état d’urgence. En cas d’incapacité du président, Kamala Harris prendrait sa place, conformément à la Constitution, mais elle ne serait pas automatiquement désignée candidate à la présidentielle.

Il est alors important de comprendre le processus de nomination du candidat à l’élection générale. Lors des primaires, les électeurs votent en réalité pour des délégués “liés” à un candidat. Ce sont ces délégués qui participent à la convention du parti, où le candidat présidentiel est définitivement choisi.

Si le président devait se retirer avant cette convention, les délégués affectés à Joe Biden devraient probablement voter pour un autre candidat, de leur choix. Cela promettrait une bataille d’influence. En cas d’empêchement après cette convention, les instances du parti national détermineraient le remplaçant après consultation des gouverneurs, des élus du Congrès et d’autres membres importants du parti.

Lire aussi  Des manifestants brésiliens pro-armes demandent l'extension de la réglementation sur les armes à feu assouplies

•Donald Trump

Revanchard après sa défaite en 2020 et avec un contrôle absolu sur le parti républicain, il est impensable d’imaginer un retrait volontaire de Donald Trump tant sa soif de vengeance est grande. Mais tout comme pour Joe Biden, le milliardaire de 77 ans n’est pas à l’abri de problèmes de santé. En cas d’impossibilité à se présenter, les règles du parti républicain sont similaires à celles du parti démocrate énoncées ci-dessus.

Et en cas de condamnation ? Selon la Constitution, il suffit d’être né aux États-Unis, d’y avoir résidé pendant 14 ans et d’avoir au moins 35 ans pour être président. Une condamnation à la prison pourrait affecter son électorat qui pourrait s’éloigner de lui, mais Donald Trump ne serait en aucun cas empêché de se présenter. La Cour suprême a récemment statué que le magnat de l’immobilier ne pouvait pas être disqualifié des primaires. Par le passé, un homme a même mené campagne depuis sa cellule : Eugene Victor Debs, en 1920. Tout est possible.

Lire aussi  Tragédie à Gaza: Cinq bébés prématurés découverts morts dans un hôpital

En réalité, seule l’émergence d’une troisième personnalité pourrait perturber un peu le duel Trump-Biden. En 2024, des candidats tels que le conspirationniste Robert F. Kennedy Jr. (neveu de John F. Kennedy), en tant qu’indépendant, et l’écologiste Jill Stein pour le parti Vert se présentent. Jusqu’à présent, aucune de ces candidatures n’efface l’ombre des deux autres.

Ou peut-être faudra-t-il compter sur une personnalité qui n’a pas encore été révélée ? Le mouvement No Labels cherche depuis des mois à présenter un candidat crédible face à Donald Trump et Joe Biden pour influencer l’élection. Pour le moment, c’est un échec.

À voir également sur Le HuffPost :

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT