Jolande Sap, fosse d’écho de l’OMT

Jolande Sap, fosse d’écho de l’OMT

Résumé de l’article

Dans son interview à Trouw, la présidente de l’équipe d’impact social montre qu’elle fonctionne comme une lèvre pour l’OMT et une fosse d’écho pour Jaap van Dissel. Parce que ce qu’elle devrait vraiment faire dans ce rôle, elle ne le fait pas.

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Jolande Sap a donné une interview à Trouw. Elle est présidente de l’équipe de l’impact social. À Trouw, elle a été annoncée comme “l’homologue de Jaap van Dissel”.

J’ai lu l’interview, ainsi que les nouveaux chiffres européens sur les admissions à l’hôpital par/avec Corona. Et puis votre estomac se retourne à nouveau. Elle n’est pas l’homologue de Jaap van Dissel, mais bien son écho.

Au top encore

Ce sont les chiffres dans un certain nombre de pays européens des admissions à l’hôpital par/avec Corona. Les enregistrements IC montrent un schéma similaire, mais à un niveau 10 à 15 fois inférieur.

Aux Pays-Bas, il y a maintenant en moyenne plus de 100 patients atteints/dus à Corona par jour et 8 dans les USI.

Il est important de noter que ces modèles sont à peu près les mêmes dans les différents pays et que les deux baisses que nous voyons ici se produisent sans mesures réelles.

Même en Allemagne, des autorités importantes (pas le ministre Lauterbach, bien sûr) déclarent que nous sommes maintenant entrés dans la phase endémique. En effet, nous avons presque tous été en contact avec le virus et/ou avons mis en place une forme de protection d’une autre manière. En outre, Omikron significativement moins pathogène que la mutation précédente et cela fait maintenant près d’un an qu’aucune mutation pathogène n’est plus apparue. (D’autant que les experts nous rappellent à maintes reprises qu’une nouvelle mutation a fait surface quelque part, ce qui devrait néanmoins inciter à la prudence et à prendre le prochain rappel).

La probabilité que nous devions principalement faire face à la grippe au lieu de Corona cet hiver augmente. Et comment cela se rapportera à un hiver grippal “normal” est encore inconnu. Il y a des arguments pour penser qu’il sera aussi lourd que 2015 ou 2018, mais aussi pour penser qu’il sera plus léger que cela. Mais il n’est pas nécessaire que ce soit un sujet pour lequel nous avons besoin d’un OMT ou d’une équipe d’impact social.

Les mesures de Jolanda

Après une courte introduction, le début de l’interview se lit comme suit :

«Mais attention, avertissent les experts: le virus ne peut pas muter puis frapper fort. De plus, nous sommes encore au début de l’automne, l’hiver est encore à venir. C’est aussi pourquoi Sap s’est montrée si inquiète à la Chambre des représentants le mois dernier, lors de la consultation technique. Selon elle, le cabinet est insuffisamment préparé aux scénarios graves. “La boîte à outils est loin d’être en ordre”, dit-elle maintenant. «Par exemple, parce qu’il n’y a pas de plan clair pour l’introduction du laissez-passer corona politiquement controversé. Ce laissez-passer est essentiel pour une grande partie du secteur culturel afin d’éviter les fermetures si le nombre d’infections augmente.”

Elle s’inquiète désormais également de l’absence d’urgence à respecter les mesures de base. « Il doit y avoir plus et une meilleure communication à ce sujet : allez chercher votre rappel, lavez-vous les mains, testez-vous en cas de doute et restez à la maison si vous êtes infecté. Et, surtout, expliquez-en l’importance.

Il est incroyable que quelqu’un dans son rôle de présidente de l’équipe de l’impact social prononce ces textes en octobre 2022… Je ne sais pas par où commencer pour répondre à ces textes. Mais mon cœur de critique est double :

  1. Elle nomme des mesures dont on savait déjà en septembre 2021 qu’elles n’auraient aucun effet et seraient plutôt contre-productives. (Et puis mentionne oa pass d’accès corona et se laver les mains). Et refuse de voir que le parcours des “vagues” dans les différents pays n’est pas lié aux mesures. Ce que vous pouvez voir en regardant les pays où les mesures ont été abolies beaucoup plus tôt que dans les autres.
  2. Son rôle au sein de l’équipe de l’impact social aurait dû être de souligner le fait que toutes sortes de mesures ont été prises ces dernières années avec des conséquences majeures pour la société. sans une bonne justification de l’effet.

Pour cette équipe d’impact social, le numéro 1 aurait dû être l’exigence stricte que les mesures qui avaient été prises soient encore évaluées avant de pouvoir être retirées de la boîte à outils (ou mises en place du tout). Parce que si nous ne savons pas quel est l’effet d’une mesure, mais que nous connaissons la gravité de l’impact social, alors l’équipe d’impact social, si elle doit vraiment jouer un rôle, ne peut dans tous les cas que dire à l’avenir que toute mesure doit être fortement déconseillée. Car en l’absence de telles évaluations, l’effet néfaste sur la société ne peut être mis en balance avec l’effet de la mesure.

Tant que cette évaluation n’est pas terminée, l’équipe d’impact social ne peut que déconseiller toute mesure qui pourrait encore être proposée. C’est ce qu’aurait dû dire Jolande Sap. Maintes et maintes fois, lorsqu’on lui demande d’être la présidente de l’équipe.

En s’exprimant ainsi dans les entretiens et auprès de la Chambre des représentants sur les mesures (carte d’accès Corona, mesures de base), Jolande Sap s’est disqualifiée en tant que présidente de la Social Impact Team et/ou a montré que cette Team ne fonctionnait que comme un puits d’écho de l’OMT. Il faut espérer que cette équipe, ainsi que l’OMT d’ailleurs, ne recevra plus de demandes sérieuses d’avis à l’avenir.

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