2024-04-15 00:06:07
Il n’y a pas de noms sur la table, mais Jon Rahm admet que sa récente signature d’un million de dollars pour la Ligue saoudienne, après avoir renoncé à cette compétition et être resté fidèle au circuit américain, a généré des tensions et quelques moments de tension avec les joueurs du PGA Tour. . “Je savais que cela allait arriver, je m’y attendais”, déclare le Basque après la quatrième journée du Masters d’Augusta, où il a renoncé à la veste verte après un résultat final de +9, le pire de sa carrière dans ce domaine. « Dans certains cas, je m’y attendais. Et après d’autres j’ai cru qu’ils allaient être plus secs et ils m’ont fait un câlin. Je savais ce qui allait se passer, reste à savoir qui… Mes amis sont toujours mes amis et ceux qui ne le sont pas, eh bien, vous le savez déjà. Et quiconque change d’avis sur moi… », complète Rahm.
L’Espagnol assure que rien de tout cela ne l’a distrait dans le jeu, même si son golf a été loin de ce qui a fait de lui un champion. Comme symbole, le trou 2. Dans trois des quatre tours (sauf samedi), il a atterri dans le bunker de droite avec le coup de départ de ce par cinq de 585 yards (535 mètres), le plus long du parcours, qui a créé tee. Et dans aucun des quatre tours, il n’a même réussi à rayer un arrêt dans lequel il a présenté ses meilleures statistiques de sa carrière dans le tournoi (un cumulatif de -20). L’enchaînement de ce parcours reflète l’inconfort de ce printemps avec le parcours : par, par, par et bogey avec un trip douloureux. C’est la première fois depuis que Rahm participe à Augusta, en 2017, qu’il ne perd pas un seul coup sur ce trou de la semaine.
Le recul a stoppé un départ plein d’espoir avec un birdie en quête de positions de montée au classement. Le Basque a encore appuyé sur l’accélérateur avec un autre oiseau Le 3, un court par quatre dans lequel il a montré ses mains magiques pour prendre une balle située en contrebas dans un bunker et l’atterrir près du drapeau. Et au numéro 7, un autre génie est inventé. Après avoir visité les arbres à droite, tirez pour revenir sur le fairway et là… boum ! Bingo à 73 mètres. Enfin, les bras levés, un sourire et un high five avec son caddie, Adam. Mais c’est un mirage. Bogey sur 8 après un mauvais départ, doubler sur 10 après n’avoir atteint le green qu’au quatrième coup et bogey en 11 lors de la liaison d’un autre putt échoué à mi-distance. A la 14e minute, il manque encore du côté droit putt pour oiseaujee, et il ne tire pas non plus de jus des par cinq des 13 et 15. Sa balle se noie dans le lac au 16, d’où elle ressort avec deux briques supplémentaires.
Au club-house il délivre une dernière carte de +4 sur la journée pour un total de +9 dans le tournoi. Il s’agit de son plus gros résultat depuis ses débuts dans le tournoi en 2017 (l’édition remportée par Sergio García). Puis il a fait ses débuts en tant que rookie qui apprend à connaître les secrets du Masters avec +3, et jusqu’à présent, il n’avait fait qu’aggraver ce record en 2022, avec +4, le parcours qui a couronné Scheffler et un avant sa victoire. C’est aussi la première fois qu’il ne parvient pas à descendre en dessous du pair dans aucun des quatre tours : 73, 76, 72 et 76 coups.
Rahm retrouvera la compétition dans deux semaines lors de la sixième étape de la Ligue saoudienne, du 26 au 28 avril à Adélaïde. Il a également huit autres tournois LIV devant lui, dont celui de Valderrama du 12 au 14 juillet, les trois événements majeurs restant à la saison (PGA, US Open et British Open) et les Paris Games.
Grand Olazabal
Olazabal, quant à lui, refait surface avec le par du terrain, 72, dimanche pour +9, comme Rahm. Et au deuxième coup du 5ème trou, il a sursauté et son partenaire de match, le Colombien Camilo Villegas, lui a donné un anti-inflammatoire. «Quand j’ai dû faire un balançoire agressif, je ne pouvais pas bouger. J’ai fait ce que j’ai pu, je me suis bien défendu. Jusqu’à ce moment-là, il était ravi, jouant solidement. La seule chose qui m’inquiète, c’est que cela ne va pas empirer », a analysé Olazabal.
Une belle semaine malgré tout pour le double champion de la veste verte, qui à 58 ans, le plus âgé parmi ceux ayant franchi le cut, va désormais rentrer chez lui et compte bien reprendre, si son corps le permet, le circuit senior. « Si je fais ressortir le golf en moi, je peux encore gagner », dit-il.
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