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Journée de réconciliation : reconnaître les droits culturels des Afrikaners

by Nouvelles

La Déclaration des droits de la Constitution sud-africaine reconnaît le droit des communautés et des individus à participer à la vie culturelle de leur choix et à profiter de leur culture. Ainsi, la commémoration annuelle par les Afrikaners du vœu de 1838 ce jour-là, également connu sous le nom de « Geloftedag », est un droit constitutionnel.

C’est le thème principal du message délivré par le Dr Pieter Groenewald, leader de FF Plus, lors de la commémoration du vœu d’aujourd’hui à Smitsfield près d’Ermelo dans le Mpumalanga.

Selon le Dr Groenewald, la Journée de la Réconciliation et la commémoration annuelle du Vœu de 1838 ne sont pas en concurrence mais se complètent. Ce serait une erreur d’obliger les Afrikaners à choisir entre les deux.

La plupart des Sud-Africains souhaitent la paix et un avenir sûr pour leurs enfants. Les Afrikaners ont le droit constitutionnel de célébrer et de commémorer leur culture.

Si la réconciliation en Afrique du Sud exige que les nations et les groupes culturels respectifs renoncent et détruisent ce qui leur appartient uniquement, il ne s’agit pas du tout de réconciliation, mais d’une assimilation et d’un anéantissement culturel imposés.

L’Afrique du Sud est un pays multiculturel avec douze langues officielles et doit être honorée, reconnue et respectée. Les Afrikaners ont le droit d’être fiers d’être eux-mêmes.

Le gouvernement fait tout ce qui est en son pouvoir pour vilipender et éradiquer l’histoire afrikaner. Mais les Afrikaners ont également le devoir d’enseigner leur héritage à leurs enfants. Cela n’arrive plus à l’école.

Dans un pays avec tant de langues et de cultures, chacun devrait être fier d’être qui ou ce qu’il est. Si ce droit est reconnu, la réconciliation suivra inévitablement.

Si la jeunesse afrikaner peut résister aux attaques contre l’histoire des Afrikaners, c’est-à-dire en la présentant sous un jour négatif et préjugé au nom du populisme, il y a de l’espoir pour l’avenir des Afrikaners.

La dernière attaque en date est la législation BELA, qui vise à supprimer progressivement notre droit à l’enseignement dans la langue maternelle sous prétexte que les politiques linguistiques sont exclusivement utilisées pour refuser aux enfants noirs l’accès aux écoles afrikaans.

Les Afrikaners ont, au fil des siècles, joué un rôle important dans la construction de l’Afrique du Sud pour le bénéfice de tous. Les Afrikaners peuvent et doivent être fiers de leur contribution et n’ont pas besoin de s’en excuser.

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