Le juge au procès de Donald Trump et de ses 14 co-accusés en Géorgie pour tentative illégale d’inverser les résultats de l’élection présidentielle américaine de 2020 dans cet État clé a annulé mercredi plusieurs chefs d’accusation mineurs.
Cette décision du juge Scott McAfee intervient alors qu’il doit statuer cette semaine sur la demande de dessaisissement de la procureure en charge du dossier, Fani Willis, les accusés alléguant un conflit d’intérêts en raison de sa relation intime avec un enquêteur qu’elle a engagé dans cette affaire.
Le juge a accédé mercredi à une partie des demandes des accusés en annulant certaines des 41 charges contenues dans l’acte d’accusation émis le 14 août, notamment en vertu d’une loi de Géorgie sur la criminalité en bande organisée. Il a annulé six chefs d’accusation relatifs à des incitations d’élus à violer leur serment, estimant qu’ils n’étaient pas assez détaillés pour permettre une préparation adéquate de la défense.
En revanche, il a rejeté leur recours concernant les autres chefs d’accusation. Cette décision pourrait repousser davantage la date du procès, pour lequel aucune date n’a encore été fixée.
Quatre des 19 personnes initialement poursuivies dans cette affaire ont plaidé coupables et ont été condamnées à des peines réduites en échange de leur coopération pour le futur procès des autres accusés.
L’ex-président Trump, cible de quatre procédures pénales distinctes, cherche à tout prix à retarder les procès pour passer en jugement après l’élection présidentielle de novembre, où il est assuré d’être le candidat républicain face au président sortant démocrate Joe Biden.