« Jule Niemeier a toutes les armes pour être un joueur de haut niveau »

Es sind jetzt zwei Runden gespielt bei den US Open in New York. So ganz allmählich lichten sich die Reihen. Aus deutscher Sicht verläuft das letzte Grand-Slam-Turnier des Jahres, nun ja, erwartungsgemäß. Im Herren-Einzel ist schon jetzt wie üblich Alexander Zverev der einzig Verbliebene deutsche Tennis-Profi. Etwas überraschender ist, dass Jule Niemeier fortan die Frontfrau bei den Damen ist.

Zum zweiten Mal in ihrer Karriere steht die 25-Jährige in der dritten Runde der US Open. 2022, ihrem besten Jahr bisher auf der Tour, schaffte sie es sogar bis ins Achtelfinale und verlor dort nach großem Kampf gegen Iga Swiatek in drei Sätzen. Am Mittwoch in der New Yorker Mittagshitze schlug sie auf dem kleinen Court No.11 ziemlich souverän die Japanerin Moyuka Uchijima 6:4 und 6:0.

Viel mehr Bedeutung hatte aber ihr Auftakterfolg gegen Dajana Jastremska. Die Ukrainerin ist eine etablierte Weltklassespielerin. Niemeier begegnete ihr auf ihre ganz eigene Art: mit viel Gelassenheit und ja, auch mit dem Wissen über die eigene Stärke. Die hat sie wiedergefunden.

Vor zwei Jahren bejubelte Niemeier in traumhaften Wimbledon-Wochen im All England Club ihren bisher größten Erfolg. Erst im Viertelfinale schied sie gegen die Deutsche Tatjana Maria aus. Alles war nun bereitet für einen vielleicht ja sogar steilen Weg nach oben. So dachten viele. Aber die in Wimbledon geweckten Hoffnungen konnte sie nicht bestätigen.

2023 war vorsichtig ausgedrückt ein kompliziertes Jahr für Niemeier. „Da habe ich auch ein bisschen den Spaß am Sport verloren. Es ist einfach schwierig, wenn man wenig Matches gewinnt“, gestand sie einmal in einem Interview mit dem WDR. „Ich habe mich nicht gut gefühlt. Man will erfolgreich sein. Gerade nach dem Jahr davor, das eben sehr gut war.“ Sie habe versucht, das sagte Niemeier jetzt in New York, „einfach dran zu glauben, dass es alles wieder kommt, weil ich davor gezeigt habe, dass ich es kann“.

Ce faisant, elle s’est sortie des profondeurs. Elle est désormais heureuse d’avoir pris un nouveau départ avec le changement d’entraîneur par Michael Geserer. La vilaine année 2023 est enfin terminée. “Je pense que vous pouvez voir que je peux à nouveau jouer au tennis.” Une personne qui peut bien juger cela est Angelique Kerber. La multiple vainqueur du Grand Chelem, qui a mis fin à sa belle carrière après les Jeux Olympiques de Paris, a dit un jour à propos de Niemeier : « Elle doit acquérir de l’expérience et continuer à jouer les grands tournois. Elle perdra des matchs qui lui feront mal, mais viendront ensuite les grandes victoires qui lui donneront confiance. Avec elle, vous pouvez espérer plus.

Une grande victoire a été contre Jastremska à New York. Un autre pourrait être ajouté au troisième tour. Comme il y a deux ans, c’est contre Qinwen Zheng. Le Chinois est désormais champion olympique et figure régulièrement parmi les dix meilleurs joueurs. A cette époque, Niemeier avait gagné en trois sets. Elle sait donc comment vaincre Zheng.

Ce qui est sûr, c’est que le match se déroulera sur l’un des plus grands courts du stade Corona Park. Soudain, toute l’attention est là. Pas de problème pour Niemeier, qui semble toujours très confiant. Lorsqu’elle répond aux questions des représentants des médias après les matchs, comme elle l’a fait à l’US Open, cela transparaît toujours un peu. Ce qu’il y a de bien chez elle : elle n’a jamais l’air arrogante.

Des services durs, beaucoup de balles en contre-dépouille et en profondeur, des arrêts et toujours au filet, c’est le jeu du joueur de 25 ans. “Jule a toutes les armes pour devenir un joueur de haut niveau”, déclare à propos de Niemeier l’ancienne entraîneure nationale de l’Association allemande de tennis Barbara Rittner.

Rittner loue particulièrement son jeu très intelligent et varié. Andrea Petkovic, experte sur place à New York et qui a assumé une sorte de rôle de mentor pour Niemeier, voit les choses de la même manière : « En termes de jeu, elle fait partie du top 20 absolu pour moi. Elle le sait, je lui dis ça sept à huit fois par jour.

Niemeier a également mûri en dehors du terrain. C’est quelqu’un avec qui il est facile de discuter et qui prend également position sur certains sujets. A New York, le sujet des « discours de haine » revient actuellement parmi les professionnels du tennis sur les réseaux sociaux. Caroline Garcia a publié de vilains messages de haine contre elle-même après sa défaite au premier tour à Flushing Meadows. Entre autres choses, sa mère était souhaitée morte dans l’actualité.

Garcia a également souligné dans son message ses inquiétudes concernant les jeunes joueuses confrontées à la haine en ligne. Niemeier appartient à la génération intermédiaire. Elle peut le gérer. Elle ne veut pas du tout donner à la haine sur Internet « la plateforme », c’est pourquoi elle a largement désactivé la fonction de commentaires. Et pourtant, même après sa victoire au premier tour à New York, elle a publié des commentaires étranges sur Instagram, qui lui ont enlevé « un peu de joie de tout cela », a déclaré Niemeier.

« Je pense que lorsque vous êtes plus jeune et nouveau sur le circuit, vous ne savez pas comment gérer cela. Il y en a probablement qui le prennent personnellement et ne le gaspillent pas », a déclaré Niemeier. Puis elle disparut dans la chaleur de New York. Économisez de l’énergie, rafraîchissez-vous, buvez beaucoup d’eau. Il y a un grand match à venir vendredi.