Les autorités britanniques ont libéré Julian Assange, dont le calvaire a duré 12 ans. Les autorités américaines ont renoncé à l’extradition du fondateur du portail de fuites WikiLeaks sur la base d’un accord de plaidoyer.
En échange de sa liberté, il doit plaider coupable d’obtention et de diffusion illégales d’informations secrètes relatives à la défense nationale. Des militants et des hommes politiques australiens font pression depuis des années pour la libération du citoyen australien Assange, qui a passé sept ans à l’ambassade d’Équateur à Londres, puis cinq ans en détention pour extradition à la prison de Belmarsh à Londres.
“Le gouvernement est conscient que des poursuites judiciaires contre Julian Assange, un citoyen australien, sont en cours aux États-Unis. Bien qu’il s’agisse d’une évolution bienvenue, nous savons que ces procédures sont cruciales et sensibles.”
“Cela ne sert à rien de l’emprisonner davantage et nous voulons qu’il soit ramené en Australie.”
On estime que le site Internet d’Assange, âgé de 52 ans, a obtenu et divulgué aux médias plus de dix millions de câbles diplomatiques américains secrets, dont un demi-million de documents liés aux guerres américaines en Irak et en Afghanistan.
En 2019, Washington a inculpé Assange de 18 chefs d’accusation et a demandé son extradition aux autorités britanniques.
