Après trois défaites consécutives, les Wolves avaient un besoin urgent d’une victoire. Peu importe comment. Celui de Dallas, même s’il a fallu y aller avec les dents après avoir compté 28 points d’avance, a le profil parfait de la victoire nécessaire et soulageante. Julius Randle peut le confirmer.
«Ça fait du bien. C’était cool d’être ici à Noël et nous avions besoin d’un succès de la pire des manières. Je suis satisfait que nous ayons pu y parvenir. C’est probablement le plus beau cadeau de Noël que j’aurais pu recevoir.”, résumé le natif de Dallas, après avoir compilé 23 points, 10 rebonds et 8 passes décisives face aux Mavericks.
Cette feuille de statistiques, c’est le rêve de Chris Finch, qui aimerait voir l’intérieur être davantage une plaque tournante du jeu offensif de Minnesota qu’un attaquant gourmand, qui coule et décoche des tirs compliqués, souvent sans mouvement au préalable.
« C’est un facilitateur et il est très doué pour être moins un grand buteur et plus un joueur qui crée. Nous avons besoin qu’il soit encore plus au centre de tout cela. »assure le coach des Wolves, qui comprend aussi que tout n’est pas parfait pour le moment. «C’est un processus. Cela ne se fait pas du jour au lendemain, cela ne fonctionne pas comme ça. Vous devez continuer à avancer jusqu’à ce que cela se produise de manière cohérente. »
“Pendant cinq ans, j’ai joué d’une certaine manière et maintenant j’arrive et c’est un peu différent”
En plus d’arriver dans une nouvelle équipe, ce qui est toujours un défi, l’ancien intérieur des Knicks doit aussi faire évoluer un peu son jeu, vers plus de passes et de création et moins de points et de tirs. Double défi donc.
« C’est vraiment le plus gros changement. Pendant cinq ans, j’ai joué d’une certaine manière et maintenant j’arrive et c’est un peu différent.”confirme l’ancien All-Star. « J’adore mon rôle ici. J’adore jouer avec mes coéquipiers mais savoir ce qui aide mon équipe, ce qui est nécessaire au quotidien, est le plus difficile. Tout le monde est super avec moi, les coachs aussi, pour m’aider à m’adapter. »
On sait que les fans des Wolves n’ont pas hésité à exprimer leur mécontentement, ce qui a particulièrement déplu à Nickeil Alexander-Walker, mais Anthony Edwards demande tout de même de la patience pour lui, pour l’équipe et pour Julius Randle.
« L’équipe est différente. Nous devons être patients. » insiste l’arrière. « Parfois, c’est plutôt bien, et d’autres fois, c’est moche. Nous essayons toujours de trouver des solutions. Je pense que la patience nous amènera au sommet. Une fois que nous l’aurons trouvé, tout ira bien. »
| Julius Randle | Pourcentage | Rebonds | |||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Saison | Équipe | MJ | Min. | Coups de feu | 3pts | LF | Désactivé | Déf | À | PD | ETP | Int | Pb | CT | Points |
Comment lire les statistiques ? MJ = matchs joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tentatives de tir ; 3pts = 3 points / 3 points tentés ; LF = lancers francs effectués / lancers francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def=rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; ETP : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contre ; Points = Points.
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