Jung Joon-young a quitté la prison mardi après avoir purgé une peine de cinq ans pour viol collectif et tournage illicite, dans l’un des scandales de caméras espions les plus médiatisés en Corée du Sud.
L’ancienne star de la K-pop a été reconnue coupable de viol à deux reprises en 2016 et de s’être filmé en train d’avoir des relations sexuelles avec d’autres femmes à leur insu et de partager les images sans leur consentement.
Connues sous le nom de « molka » en coréen, les vidéos de caméras espion sont généralement réalisées par des hommes qui filment secrètement des femmes dans les écoles, les toilettes et ailleurs, bien que le terme puisse également être appliqué à des images de relations sexuelles consensuelles tournées clandestinement.
Le cas de Jung fait partie d’une série de scandales sexuels très médiatisés impliquant des célébrités masculines qui ont émergé au plus fort du mouvement local #MeToo, lorsque des milliers de femmes ont manifesté dans la capitale Séoul en 2018, scandant : « Ma vie n’est pas votre porno. “
Une autre star de la K-pop et ancien membre du groupe populaire BIGBANG, Seungri, a reçu les vidéos de Jung et a ensuite été reconnu séparément coupable de plusieurs accusations liées à un scandale sexuel et de drogue dans sa discothèque “Burning Sun”.
Portant un chapeau et un masque noirs, Jung, 35 ans, est sorti mardi de la prison de Mokpo, à environ 350 kilomètres au sud de Séoul, sans parler à la presse, a rapporté l’agence News1.
Jung est devenu célèbre en 2012 lorsqu’il a terminé troisième à l’émission d’audition “Super Star K” et a enregistré un certain nombre de succès en solo avant que le scandale des caméras espion n’éclate début 2019, lorsqu’il a annoncé sa retraite du secteur du divertissement.
À l’époque, les accusations de viol n’avaient pas encore été formulées, mais il a déclaré avoir “commis des crimes qui ne peuvent être pardonnés”.
Goo Hara, ancienne membre du groupe de filles Kara, s’est suicidée en 2019 après avoir été victime d’un chantage pour « vengeance pornographique » de la part d’un ex-petit-ami.
Le footballeur international sud-coréen Hwang Ui-jo fait actuellement l’objet d’une enquête suite à des allégations selon lesquelles il aurait filmé des relations sexuelles sans consentement.
Hwang, actuellement prêté par Nottingham Forest au club turc d’Alanyaspor, nie les accusations.
— Agence France-Presse