Jusqu’à quel point peut-on faire preuve de cynisme pour résoudre la crise de l’éducation ?

Jusqu’à quel point peut-on faire preuve de cynisme pour résoudre la crise de l’éducation ?

2023-06-08 19:48:07

Est-ce vrai. Jusqu’où va le cynisme des gouvernants pour résoudre la grave situation sociale dans laquelle nous sommes entrés ? Il ne s’agit pas d’un “Nowcasting” météorologique, d’un avertissement de dernière minute pour “le risque d’inondation”. Après le changement climatique, le monde, en général, s’est habitué à ce que l’eau pénètre dans leurs maisons. La classe politique ne comprend pas la même chose, qui impute le “déluge social”, à un phénomène de “nowcasting”. La protestation des enseignants est la preuve évidente que les politiciens ne savent pas gérer une crise. Je le sais, malheureusement, par la manipulation et les insultes. Vous connaissez très bien la tentative de corruption, sous forme de bons, pour “réparer l’honneur” des enseignants.

Ce message direct du gouvernement : “Les négociations sont terminées”. Marius Cărbunaru n’est pas à blâmer, il a rempli sa mission de porte-parole du Victoria Palace, donc “le sol ne doit pas avoir la tête coupée”. La tentative de dresser les “représentants” des parents et des élèves contre les enseignants contestataires est-elle oubliée ? Une digne tentative amateur de “casser” la grève? Elle est allée jusqu’à émettre une ordonnance d’urgence, fût-elle numéro 53 et publiée au Journal officiel, à la condition que les dirigeants syndicaux ne donnent pas leur consentement sans l’approbation des membres. C’est une première post-décembre dans laquelle ceux qui sont les représentants légaux du dialogue social, inscrit dans la loi, ont dit “nous attendons le verdict des députés”. Cette loi, du Dialogue Social, que ce soit celle portant le numéro 62 et modifiée par le n. 367, les « connaisseurs » savent comment cela a été fait, quelles pressions des corporations réunies sous la bannière d’une « réunion » de la Coalition pour le développement de la Roumanie (rechercher sur Google la composition) ou d’une confédération patronale, Concordia , tous ensemble ont donné « l’excellente » occasion de « réprimer » une protestation, fût-elle des enseignants avec un prolongement direct sur les autres protestations annoncées.

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C’est un signe d’avertissement. Le mode du “dialogue” a atteint le niveau des menaces directes. Les manifestants ne représentent rien. Prenons l’exemple des déclarations sur le “verre”, matière appréciée du président du pays, telles que “Comment pouvez-vous vous permettre de ne pas retourner au fauteuil ?”, “Les négociations sont terminées !” (annonce du gouvernement), “ils ont obtenu tout ce qu’ils voulaient”. Continuer?

Je peux me le permettre, soit en tant que journaliste. Avec toutes les conséquences possibles, dans le cas de cette situation on parle de chantage et de “casser” la grève par le biais des “syndicats jaunes”. Preuve? Lisez attentivement les communiqués officiels du ministère de l’Éducation. Premièrement, les enseignants quittent volontairement la manifestation, le pourcentage se situant autour de 52 %. Les manifestants ont répondu : “nous sommes à plus de 86%”. Au lieu de se taire et d’admettre la vérité, le ministère de l’Education apporte une réponse hallucinante du type “suite aux centralisations reçues des inspections territoriales, il y a une diminution du nombre de manifestants par rapport au nombre total d’employés, et non le nombre de syndicalistes ».

Madame la Ministre, comment avez-vous accepté cette déclaration ? D’humble expérience, je sais qu’un contrat collectif de travail est assumé par les partenaires sociaux, précisément définis par la loi sur le dialogue social, à savoir les syndicats représentatifs, au niveau national ou sectoriel, et avec l’employeur qui respecte, en miroir, cet attribut . Une fois cette convention collective de travail conclue au niveau sectoriel, comme celui de l’Éducation, ou peut-être aussi de celui de la Santé, elle devient applicable à tous, qu’ils soient syndiqués ou non affiliés. Mme Deca ne comprend-elle vraiment pas le fait qu’elle « pervertit » la loi sur le dialogue social ? Il semble que non. Voici le dernier communiqué du ministère, dont, pour le moment, il gère : “Aujourd’hui, 8 juin 2023, l’Ordre du ministre de l’Éducation no. 4.430/2023 pour la modification et le complément du Règlement-cadre pour l’organisation et le fonctionnement des unités d’enseignement préuniversitaire (approuvé par l’Arrêté du Ministre de l’Éducation n° 4.183/2022).

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Les propositions de modification du projet soumises à consultation publique ont été intégrées, de sorte que :

– pour l’année scolaire 2022-2023, le nombre minimum de diplômes/notes délivrés à l’étudiant dans une discipline d’études est de deux.

– au cours de l’année scolaire 2022-2023, la situation scolaire annuelle des élèves, par classe, peut être arrêtée sans qu’elle soit validée par le conseil pédagogique de l’unité pédagogique en séance de clôture des cours et sans que celui-ci approuve le rapport sur la situation scolaire annuelle.

Concernant l’opportunité des modifications apportées au Règlement-cadre d’organisation et de fonctionnement des unités d’enseignement préuniversitaire, nous précisons qu’elles ont été apportées dans l’intérêt des étudiants, dans le contexte où le pourcentage de participation à la contestation de l’enseignement le personnel est différent d’une unité d’enseignement à l’autre.

Les modifications proposées garantissent le cadre juridique de la résiliation du statut scolaire des élèves ayant au moins deux notes/qualifications par les enseignants qui sont en activité pendant cette période ou qui reprennent leur activité et n’impliquent pas la résiliation du statut scolaire par la direction de l’unité scolaire ou par un autre personnel enseignant que celui qui enseigne dans la classe.

La disposition relative à la suppression de l’obligation de valider la situation au sein du Conseil des enseignants représente une mesure de simplification des procédures au niveau des unités d’enseignement ».

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Cela ne ressemble-t-il pas à une intervention brutale dans l’application de la loi sur le dialogue social ? De mon point de vue, il est évident, tout comme ce mémorandum politique par lequel le président du PSD, Marcel Ciolacu, et le Premier ministre Nicolae Ciucă, lui et le président du PNL, jurent l’un l’autre qu’ils mettront en œuvre certaines promesses faites au manifestants, dans ce cas l’éducation. Il est surprenant que le Mémorandum ne soit signé, paraphé et publié au Journal Officiel que sous la signature des deux cités. Où est la validation de la signature des dirigeants syndicaux représentatifs au niveau national ?

Quelle conclusion pouvons-nous tirer de la façon dont les politiciens travaillent ? Kafka n’a pas vécu et écrit dans la fiction, et le grand Caragiale a été réduit au silence par la visite de l’actuel ministre du Travail, M. Budai, au lycée qui porte le nom du grand écrivain que l’on peut désormais qualifier d'”amateur”. ” à caricaturer la mentalité de la société roumaine. Un résultat exceptionnel, en témoigne la déclaration de la directrice dudit lycée, qui était “de garde” lors de la manifestation : “Nous vous remercions que votre visite ait “réchauffé” notre Chancellerie”. Par conséquent, Kafka et Caragiale sont jaloux du “talent” des gouverneurs roumains. Des manifestations de rue suivent. Dieu ne plaise que ces conflits soient résolus en “uniformes bleus”. L’identité de… “négociateur” apparaît sur l’uniforme de certains gendarmes. Ces derniers ne sont pas à blâmer. Ils prêtèrent serment et exécutèrent l’ordre qu’ils reçurent. Que ce soit de la part des politiciens au pouvoir…



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