Kaiden Guhle brille, tandis que Juraj Slafkovksy peine

Le succès du premier ne fait que mettre en évidence les difficultés du second. Alors que Kaiden Guhle brillait samedi soir, Juraj Slafkovksy était en difficulté. Lorsque Mike Matheson s’est blessé après la deuxième période, l’âge moyen des cinq défenseurs restants était de 22,6 ans. Le CH allait devoir se débrouiller sans son général à l’arrière, qui passe près de 25 minutes par match sur la glace. Cependant, rien de tout cela n’a semblé affecter la victoire en fusillade. Le Canadien a joué sa meilleure période guidé par Guhle. Le plus jeune défenseur de l’équipe semblait être le plus expérimenté et talentueux.
Guhle a joué 10 minutes et 37 secondes au cours de la troisième période seulement. Au début de la période, lors d’une situation de désavantage numérique, il a changé le cours du match en brisant l’attaque des Jets à lui seul. Il a ensuite récupéré la rondelle et est allé en zone adverse. Après avoir défendu pendant 30 secondes, il a saisi l’opportunité qui s’offrait à lui.
Il a remarqué tout de suite que [Nikolaj] Ehlers jouait en défense. Je ne pense pas qu’il ait souvent joué à cette position dans sa vie. Et nous avions besoin d’un but, alors le jeune homme a fait le travail. Il a traversé la patinoire et a passé à Joel Armia sur sa droite. Le Finlandais a marqué.
Ce jeu a laissé une forte impression à Martin St-Louis.
Il aurait pu passer la rondelle à Jake Evans à gauche, mais je pense qu’il a vu que le joueur se déplaçait vers la gauche, alors il a laissé la situation évoluer. S’il avait passé la rondelle à Evans, personne n’aurait dit que c’était une mauvaise décision. Mais y avait-il quelque chose de mieux ? Parfois, si vous laissez le jeu se développer, il peut y avoir quelque chose de mieux. C’est ce qu’il a fait, a expliqué l’entraîneur.
Parfois, il fait des choses et vous vous dites : “Ah, je ne savais pas qu’il pouvait faire ça”. Parce qu’il est encore si jeune et qu’il n’a pas encore disputé 500 matchs. Un jeune aurait peut-être ressenti la pression et n’aurait pas fait le meilleur jeu. Il aurait simplement fait un jeu. Mais les meilleurs joueurs trouvent toujours les meilleurs jeux, surtout lorsqu’ils ont de l’espace, a-t-il poursuivi.
Guhle a terminé la soirée avec un différentiel de +2, deux passes décisives, quatre tirs au but, trois tirs bloqués et une excellente performance en infériorité numérique, le tout après une absence de quatre matchs en raison d’une commotion cérébrale, comme il l’a avoué lui-même à son confrère d’Eric Engels de Sportsnet.
Le manque de confiance de Slafkovksy s’est une nouvelle fois manifesté lors du match. Il a peiné toute la soirée. En troisième période, il a tenté une passe sur la bleue à un coéquipier imaginaire, plutôt que de construire une véritable stratégie. Il semblait paralysé par un manque d’options en avantage numérique et un jeu mou dans son territoire a permis le troisième but des Jets. Il n’a eu droit qu’à deux courtes présences en troisième période, tout comme Alex Newhook. Honnêtement, le trio a eu une soirée difficile.
Le problème est que les moments inquiétants de Slafkovksy sont plus nombreux que ses soubresauts intéressants. Il s’est dit frustré de son début de saison après l’entraînement vendredi. Depuis la blessure de Kirby Dach, il semble désorienté. Son succès ne peut pas reposer uniquement sur celui d’un autre joueur.
Slafkovksy est souvent confronté à des situations qui ne lui conviennent pas depuis le début de la saison. Il faut se demander s’il est temps de réévaluer sa situation.
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