Deux élections de directeurs de programmes approchent, illustrant la toughé pour la radiodiffusion publique de mener un recrutement clear et démocratique. Dans les deux cas, l’absence de candidats concurrents est frappante.
Aucune concurrence en vue
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L’actuelle directrice de la Radiodiffusion bavaroise, s’est présentée à sa réélection. Elle dirige la chaîne depuis 2021 et a été réélue par le conseil de radiodiffusion avec 37 voix sur 44. Son second mandat s’étend jusqu’en 2031. Malgré un premier mandat mitigé, aucune concurrence pour ce poste n’était visible.
La Radiodiffusion de l’Allemagne du Nord procède également à une sélection restrictive pour l’élection de son directeur, conformément à ses statuts. Le conseil d’governance de la chaîne n’a proposé qu’une seule candidate au comité électoral, une dirigeante de Bertelsmann. Selon le conseil d’administration, elle est une dirigeante convaincante, une gestionnaire de médias compétente et expérimentée, capable de mettre en œuvre les changements nécessaires au sein de la chaîne dans un environnement de plus en plus complexe. Le conseil ajoute qu’« avec son regard extérieur à la fois direct et fondé sur des valeurs », elle pourrait « donner de nouvelles impulsions, découvrir des opportunités et repenser » la chaîne et la radiodiffusion publique.
Le conseil de radiodiffusion peut approuver ou non cette proposition. Le processus de sélection de cette candidate reste opaque. les raisons du retrait de la directrice des programmes, un temps favorite, restent également obscures. L’élection du directeur de la Radiodiffusion de l’Allemagne du Nord demeure une affaire confidentielle.
La réforme de la chaîne bavaroise est un fiasco
Il semble qu’il ne pouvait y avoir qu’une seule candidate à la Radiodiffusion bavaroise, l’actuelle directrice, bien que son bilan soit perçu comme désastreux. La chaîne doit réaliser des économies, dont les détails précis devraient être révélés après la réélection de la directrice. Un déficit d’environ 70 millions d’euros a été identifié pour 2025, et 50 postes devraient être supprimés d’ici l’été.Alors que les budgets sont réduits ailleurs, le budget de la direction a augmenté de quatre millions d’euros sous le mandat de l’actuelle directrice, atteignant 41,8 millions d’euros lors du dernier exercice 2023.
La forte rotation des cadres dirigeants au sein de la chaîne est frappante. Dans le nouveau bâtiment de la rédaction, les employés portent des vestes épaisses, même en hiver, en raison des températures glaciales. La réforme du program culturel de la chaîne s’est avérée être un échec sur le plan du contenu et de la interaction. Les difficultés dans le domaine culturel ont commencé dès le début du premier mandat de la directrice avec le départ du directeur des programmes culturels. la séparation s’est soi-disant faite « d’un commun accord », en raison de divergences de vues sur la conception de l’offre culturelle. En réalité, il s’agissait d’une démonstration de force qui a coûté cher à la chaîne et aux contribuables, car le contrat du directeur avait été prolongé un an auparavant. Des rumeurs évoquaient une indemnité de départ de 700 000 euros, voire plus, approuvée par le conseil d’administration de la chaîne.
Cela n’a plus joué aucun rôle lors de la réélection de la directrice. La mémoire des membres du conseil de radiodiffusion est courte. Leurs possibilités d’influencer les chaînes en tant que représentants de la société sont limitées, ou plutôt, le deviennent.
Crise de gouvernance dans la radiodiffusion publique allemande : Manque de concurrence et problèmes de leadership
Le texte met en lumière des enjeux cruciaux concernant la gouvernance et le recrutement au sein de la radiodiffusion publique allemande, notamment l’absence de concurrence lors des élections de directeurs de programmes. Deux exemples sont présentés : la Radiodiffusion bavaroise et la Radiodiffusion de l’Allemagne du Nord.
Absence de concurrence : Un problème récurrent
Dans les deux cas, la situation est similaire : une absence frappante de candidats concurrents. Ce manque de diversité soulève des questions sur la transparence et la démocratie du processus de sélection.
Radiodiffusion bavaroise
L’actuelle directrice a été réélue avec 37 voix sur 44 pour un second mandat jusqu’en 2031.Malgré un premier mandat jugé mitigé, aucune opposition ne s’est manifestée.
Radiodiffusion de l’Allemagne du Nord
Une seule candidate a été proposée par le conseil d’management, une dirigeante de Bertelsmann. Le processus de sélection est opaque,et les raisons du retrait d’autres candidats potentiels ne sont pas divulguées.
La Radiodiffusion bavaroise : Un bilan mitigé et des toughés financières
Le texte critique la gestion actuelle de la radiodiffusion bavaroise, notamment en raison de son bilan perçu comme désastreux.
Difficultés financières : Un déficit de 70 millions d’euros est prévu pour 2025, avec 50 suppressions de postes.Le budget de la direction a augmenté sous le mandat actuel.
Instabilité et échecs : Rotation élevée des cadres dirigeants et échec de la réforme du programme culturel. Le départ du directeur des programmes culturels soulève des questions sur les conflits internes et les coûts associés.
Tableau récapitulatif
| Chaîne | Situation | Points clés |
| ————————– | ———————————————- | —————————————————————————————————————————- |
| Radiodiffusion bavaroise | Réélection sans opposition | Bilan mitigé, difficultés financières, suppression de postes, augmentation du budget de la direction. |
| Radiodiffusion Allemagne Nord | Sélection restrictive avec une seule candidate | Processus opaque, absence de transparence, manque de concurrence. |
FAQ
pourquoi y a-t-il si peu de concurrence pour les postes de direction ?
Le texte ne donne pas de réponse directe, mais suggère un manque de transparence et des processus de sélection peu démocratiques.
Quels sont les problèmes financiers de la Radiodiffusion bavaroise ?
Un déficit de 70 millions d’euros est prévu pour 2025, avec des suppressions de postes et une augmentation du budget de la direction.
La réforme culturelle a-t-elle été un succès ?
Non, la réforme du programme culturel de la chaîne bavaroise est considérée comme un échec.