Nouvelles Du Monde

Kayishema, un fugitif du génocide rwandais, abandonne sa liberté sous caution et demande l’asile en Afrique du Sud

Kayishema, un fugitif du génocide rwandais, abandonne sa liberté sous caution et demande l’asile en Afrique du Sud

2023-06-21 14:30:39

Par AFP

Fulgence Kayishema, l’un des derniers fugitifs recherchés pour le génocide rwandais de 1994, va demander l’asile en Afrique du Sud, où il vit depuis deux décennies, a annoncé mardi son avocat.

Kayishema, l’un des quatre derniers fugitifs recherchés par les enquêteurs de l’ONU pour leur rôle dans le génocide, a été arrêté le mois dernier dans la ville de Paarl, dans la région des vignobles du Cap en Afrique du Sud.

Il aurait participé à l’un des épisodes les plus sanglants du génocide, lorsque des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui avaient cherché refuge dans une église ont été massacrés.

Lire: Le Rwanda commémore les victimes du génocide de 1994 contre les Tutsi

“Mes instructions sont de demander l’asile en République d’Afrique du Sud, ce qui sera effectivement traité avant la fin du match aujourd’hui”, a déclaré l’avocat Juan Smuts. AFP après que Kayishema ait comparu devant le tribunal du Cap.

Smuts a déclaré que son client “craignait pour sa vie, si et quand il serait extradé”.

Lire aussi  Avis Vantés en chemin : Gallant et Levy sont passés au "jour d'après" avant d'avoir fini de s'occuper de cette journée
Publicité

“La demande d’asile risque de retarder le procès de Kayishema et de suspendre son extradition comme prévu”, a déclaré l’avocat.

Il n’y a pas eu de demandes formelles d’extradition jusqu’à présent.

L’Autorité nationale des poursuites (NPA) d’Afrique du Sud a confirmé dans un communiqué que Kayishema “a abandonné sa demande de libération sous caution et lancera à la place une demande d’asile aujourd’hui”.

Plus de frais

L’homme de 62 ans, qui a utilisé de nombreux pseudonymes et de faux documents pendant 22 ans de fuite, fait face à 54 accusations de fraude et d’immigration en Afrique du Sud.

Lire: Un fugitif du génocide rwandais arrêté en Afrique du Sud

Mais l’avocat de l’État, Nathan Adriaanse, a déclaré devant le tribunal que de nouvelles preuves étaient apparues, ce qui entraînerait l’ajout de nouvelles accusations.

Kayishema est décrit par le Mécanisme international résiduel pour les tribunaux pénaux (MICT) – le successeur du tribunal de l’ONU qui a poursuivi des dizaines de suspects majeurs – comme “l’un des génocidaires en fuite les plus recherchés au monde”.

Lire aussi  Al-Nassr x Al-Ittihad : heure et où regarder le match du championnat saoudien

Il est attendu de retour devant le tribunal du Cap le 18 août pour ce que le NPA a déclaré être une “enquête plus approfondie”.

L’ancien inspecteur de la police rwandaise a été arrêté le 24 mai dans la petite ville de Paarl, à 60 kilomètres au nord du Cap.

La chasse à Kayishema s’étendait sur plusieurs pays d’Afrique, selon le MICT.

Les États-Unis avaient offert jusqu’à 5 millions de dollars de récompense pour les informations menant à l’arrestation, au transfert ou à la condamnation de Kayishema, mais rien n’indique si cela a joué un rôle dans la capture.

Le MICT a repris en 2015 les travaux du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), mis en place par l’ONU après le génocide.

Avant de remettre les rênes, le TPIR a condamné 62 personnes, dont une peine de 30 ans remise à l’ancien ministre Augustin Ngirabatware, et en a acquitté 14.

Le Rwanda a commencé à juger des suspects de génocide en 1996 et, en une seule journée d’avril 1998, 22 d’entre eux ont été exécutés par un peloton d’exécution.

Lire aussi  Bundesliga : un objectif énorme a été décidé, Leverkusen a également gagné contre Mayence

Lire: Agir sur les fugitifs du génocide, disent les lobbies aux États

Il a aboli la peine de mort en 2007, levant ainsi le principal obstacle qui empêchait le TPIR d’extrader des suspects de génocide vers le Rwanda pour y être jugés.

Entre 2005 et 2012, plus de 12 000 tribunaux communautaires ont jugé près de deux millions de personnes et en ont condamné 65 %, envoyant la plupart en prison.

Environ 800 000 Rwandais, pour la plupart d’ethnie tutsie, ont été massacrés pendant 100 jours aux mains d’extrémistes hutus.

Kayishema et d’autres auraient assassiné plus de 2 000 hommes, femmes et enfants qui s’étaient réfugiés dans une église catholique à Nyange dans le district de Kivumu.

#Kayishema #fugitif #génocide #rwandais #abandonne #liberté #sous #caution #demande #lasile #Afrique #Sud
1687362860

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

Un F16 s’est écrasé à Halkidiki, le pilote est sain et sauf

F-16 ©Eurokinissi ” )+(“arrêter\”> “).length); //déboguer le contenutts2=document.querySelector(“.entry-content.single-post-content”).innerHTML.substring( 0, document.querySelector(“.entry-content.single-post-content”).innerHTML.indexOf( “” )); contenttts2=contenttts2.substring(contenttts2.indexOf( “fa-stop\”> ” )+(“arrêter\”> “).length);

Un F16 s’est écrasé à Halkidiki, le pilote est sain et sauf

F-16 ©Eurokinissi ” )+(“arrêter\”> “).length); //déboguer le contenutts2=document.querySelector(“.entry-content.single-post-content”).innerHTML.substring( 0, document.querySelector(“.entry-content.single-post-content”).innerHTML.indexOf( “” )); contenttts2=contenttts2.substring(contenttts2.indexOf( “fa-stop\”> ” )+(“arrêter\”> “).length);

ADVERTISEMENT