“KEKs” : la nouvelle série comique sur Joyn est vraiment drôle

2024-10-15 21:23:00

Nouvelle série comique
“KEKs”: Fack ju Göhte à Hambourg-Wandsbek

Coole Lappen : Shirin (Manal Raga a Sabit), Amadou (Aaron Maldonado Morales) Rocky (Vito Sack) et Younes (David Ali Rashed, vl)

© Marc Rehbeck/Seven.One Entertainment

L’école, une planète lointaine, les habitants y sont des êtres étranges – ou des gars comme vous et moi ? “Keks” est une comédie universitaire dans le style “Jerks”, pointue, fidèle à la réalité et placée dans un décor réel.

C’était l’époque où Theo Lingen assumait le rôle de directeur principal des études, le Dr. Gottlieb Taft a dû se battre avec les voyous dès le premier banc. Des étudiants effrontés, effrontés et ingouvernables, avec Hansi Kraus comme chef de file Pepe Nietnagel. Presque exactement 60 ans plus tard, il y a une sorte de retrouvailles avec ces voyous. Leurs noms sont Younes (David Ali Rashed), Shirin (Manal Raga a Sabit), Amadou (Aaron Maldonado-Morales) et Rocky (Vito Sack), leur penne est l’école du district Wandsbek, son Gottlieb Taft une femme, la rectrice Sabine Bischof, jouée par Bettina Hoppe.

« KEKs » est le nom de cette nouvelle série Pennäler. Dans l’argot des jeunes, KEK signifie quelque chose comme « perdant » ou « lâche », en termes postmodernes « chiffon ». En même temps, c’est synonyme du classique “MDR”, c’est-à-dire d’une réaction amusée – le titre de la série en huit parties ne pourrait donc guère être mieux adapté. Il y a ici quelques bévues, mais l’ensemble est vraiment drôle, avec un humour qui découle directement du concept dramaturgique – pas de blagues de bureau d’écrivain, mais des dialogues improvisés, vifs et directs, comme le le casting en a assez.

« KEKs » allie absurdité et réalisme

Ce n’est pas seulement cette bande de quatre personnes qui porte le tout. Le co-auteur Hassan Akouch dans le rôle du professeur Elias Schneider (“de Bayreuth, pas de Beyrouth”), que tout le monde appelle uniquement par son prénom en raison de sa similitude avec son homonyme M’Barek, alterne de manière convaincante entre engagé et impuissant. La gardienne aux problèmes sanitaires est aussi une explosion, et la façon dont Bettina Hoppe remplit son rôle de principale, à l’humour noir, bilieux et politiquement incorrect jusqu’à la limite, est un vrai régal. Charles Booz Jakob dans le rôle du proxénète de banlieue Ufuk et Lucy Gartner dans le rôle de sa petite amie Mona, que Younes a à l’œil piquant, comblent également le fossé entre l’attitude flashy et le charme du street style.

En général, c’est l’une des grandes forces de la série : d’une part, il y a des épisodes fous sur des écouteurs mis en gage et un laboratoire de Botox dans la cage d’escalier, les expériences de testostérone des garçons et la préférence de Mme Bischof en matière de jeu. Parallèlement, des scénarios extrêmement réalistes sont naturellement intégrés aux événements et font donc partie intégrante des « KEK ». La sénatrice de l’école de Hambourg (Milena Dreissig) semble être au courant des griefs au sein de l’école. Amadou est subitement menacé d’expulsion, et un couteau papillon est retrouvé en possession de Rocky.

Sans ton didactique

En même temps, “KEKs” n’a jamais un ton didactique ; tout ici est combiné presque avec désinvolture, la folie scolaire quotidienne, les petits soucis et les très gros problèmes. Il n’y a pas du tout besoin d’heure de démarrage, dans la première scène, deux des protagonistes entrent littéralement en collision. L’action s’accélère immédiatement, alimentée au fil de la série par la superbe bande-son avec Booz, Kxllswxtch, Ufo361 et le fantastique Team Shit.

Conclusion : note A pour les « KEK », même si une détention avec une éventuelle deuxième saison serait également une belle tuerie.

“KEKs”, dès le 16 octobre en exclusivité sur Joyn



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