L’histoire de Kirby Dach à Montréal prend des airs de roman tragique.
Le joueur que les fans espéraient voir briller sous le maillot tricolore semble pris dans une spirale d’échec et de frustration.
Et tandis que sa saison se déroule sous nos yeux, une amère vérité apparaît : les médias de Chicago, qui l’avaient présenté comme colérique, fragile et incapable de gérer ses émotions, semblent avoir vu juste.
Aujourd’hui, les signes s’accumulent et l’ombre de ce passé rattrape son retard, laissant croire que Kent Hughes, le directeur général du Canadien, s’est laissé berner depuis le début.
Acquis des Blackhawks de Chicago, Dach représentait un pari audacieux, un jeune joueur plein de potentiel qui, dans un environnement différent, pouvait enfin s’épanouir.
Hughes avait misé gros, sacrifiant un choix de première ronde (13e au total qu’il avait obtenu en échange d’Alex Romanov) pour obtenir ce centre de 6 pieds 4 pouces, doté d’un physique imposant et d’un flair offensif rare.
A Chicago pourtant, les analystes ne s’en sont pas cachés : ils ont été soulagés de voir partir un joueur jugé trop émotif, incapable de gérer la pression et qui, malgré son talent, n’avait jamais trouvé sa place, en plus d’être fragile comme de la porcelaine.
Après 19 matchs, les chiffres parlent d’eux-mêmes : huit maigres points, dont un seul but, et un différentiel de -13. Mais au-delà des statistiques, c’est le visage fermé de Dach, son corps lourd et son attitude parfois explosive qui inquiètent.
Lors de l’entraînement de mercredi, le jeune centre a donné un aperçu inquiétant de son état mental. Frustré par une erreur, il frappa violemment l’air avec son bâton avant de lâcher un juron audible.
Un geste d’un joueur essoufflé, incapable de contenir cette colère intérieure que les médias de Chicago avaient décrite avec une précision presque prophétique.
Martin St-Louis, habituellement optimiste et protecteur envers ses joueurs, ne pouvait nier une évidence.
« Ses touches sur la rondelle ne sont plus aussi bonnes qu’avant. C’est une question de confiance. Quand tu joues sans confiance, c’est comme si tu ne voyais plus clair sur la glace. »il a expliqué.
“Il sera le premier à vous dire que ses touches ne sont pas aussi bonnes.”
Mais même avec ces mots apaisants, le constat demeure : Dach n’est plus l’ombre du joueur qu’il était censé devenir.
À Chicago, Dach était décrit comme un joueur émotionnellement instable, incapable de traduire son talent brut en performances cohérentes.
Ces critiques, balayées alors par l’enthousiasme des supporters montréalais, refont surface aujourd’hui comme un douloureux rappel.
Dach semble être exactement le joueur que les Blackhawks étaient prêts à sacrifier : colérique, fragile mentalement et physiquement et paralysé par ses propres attentes.
Si Martin St-Louis tente d’entretenir la flamme, la réalité est impitoyable.
“Votre esprit doit être plus fort que vos émotions”dit-il en désignant directement le talon d’Achille du joueur.
Dach se bat contre lui-même, incapable de sortir de cette prison psychologique qui l’empêche de jouer librement.
Les Canadiens ont investi dans Dach en espérant qu’il devienne une pierre angulaire de leur reconstruction. Mais aujourd’hui, Hughes se retrouve avec un joueur dont le potentiel semble visiblement s’estomper.
Pire encore, ce pari raté laisse de profondes traces dans une équipe déjà fragilisée par une mentalité déficiente et des performances incohérentes.
Les partisans, de leur côté, se mettent à murmurer : « Et si Chicago avait raison ?
Dach, qui était censé être un moteur offensif, est devenu un frein, incapable de trouver sa place dans une formation qui mise sur la jeunesse et la vitesse.
Sa frustration éclate sur et hors de la glace, son regard vide trahissant une perte totale de confiance.
L’histoire de Kirby Dach avec les Canadiens de Montréal prend des airs de désillusion. Ce jeune joueur, vendu comme un talent générationnel, semble aujourd’hui être un exemple tragique de potentiel gâché, de promesses non tenues.
Les médias de Chicago, autrefois jugés sévères dans leurs analyses, semblent avoir eu raison depuis le début : Dach est un joueur instable, fragile, incapable de « transcender ses démons intérieurs ».
Kent Hughes, qui pensait avoir acquis un diamant à polir, pourrait bien avoir mis la main sur un mirage.
Et pour Dach, le temps presse : s’il ne parvient pas à transformer sa colère et sa tristesse en motivation, son avenir dans la LNH pourrait être aussi éphémère que ses moments de gloire.
N’ayons pas peur des mots. Kent Hughes a eu un citron.
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