King Gizzard & The Lizard Wizard, critique de Flight b741

2024-08-26 17:56:51

Je ne pense pas prendre de risques en disant que j’ai été l’un des premiers de cette rédaction à critiquer un album des Australiens. Le Roi Gésier et le magicien lézard. Je l’ai fait excité par sa fraîcheur et par l’arrivée sur la scène rock d’un jeune groupe qui semblait avoir réussi à mettre d’accord la presse et le public parfois si distants. Petit à petit, oui, et avec de nouvelles critiques pour ce média et d’autres, je m’en suis éloigné. Son incontinence accablante en termes de sorties et ses différents changements de genre continus m’ont facilité la tâche. Ils ont pu passer du psychédélisme au high rock ou même au métal sans aucun problème, et cela, que quelqu’un verra comme quelque chose d’excitant, a trop perturbé mon esprit carré. Je ne vous tromperai pas non plus et étant donné que d’autres génies de ce siècle ont opté pour la même incontinence déjà évoquée, je les ai choisis en laissant de côté les Gésiers.

Mais il semble que le rédacteur en chef de ce magazine ait pensé que cet album pourrait me plaire et, étant donné que d’autres voix proches avaient fait de même auparavant, me voilà. Avancez que cette critique ne va pas trop se comparer avec le reste de la discographie du groupe, compte tenu de ma distance déjà notée.

Oui, mes « conseillers » avaient raison. J’aime l’album. Pour de nombreuses raisons. La première est que le son, évidemment, est très proche de ce que j’écoute le plus régulièrement : le son Americana et le rock sudiste. Cela en fait sans doute leur album le plus accessible, du moins ces dernières années (on me le dit et cela se lit dans d’autres critiques dont on a été informé). Les secondes sont les chansons, qui sont liées aux premières. L’initiale « La ville des mirages » C’est du pur country rock avec un arôme cosmique avec quelques épices de la marque Lynyrd Skynyrd ; “Le Risque” peut passer pour une version de ZZ Top et « Sensation brute » par l’une des Pierres. calme-toi « Pilote triste » et cette histoire du pilote solitaire qui vole dans les airs et peut-être le thème central de l’album. Bien qu’ils continuent à s’aligner sur « Champ de vision »très T.Rex mêlé de boogie et d’AC/DC (la terre tire). Et pendant qu’ils y sont, ils prétendent aussi être un groupe de jam avec les huit dernières minutes de « Blues quotidien ».

Le fait est qu’en mai, ils viennent faire une résidence de trois jours au Poble Espanyol de Barcelone. S’il vous plaît, faites-moi savoir le jour où cet album occupera le devant de la scène, car je ne le manquerai pas. Assuré. Pour le reste, nous verrons. Peut-être que je ne suis pas une voix autorisée pour donner une opinion à ce sujet.



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