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Kita : le Rechnungshof critique les coûts

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Face à l’augmentation massive des dépenses liées à la garde d’enfants dans le Land de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, la Cour des comptes régionale exhorte le gouvernement à intervenir en tant que principal bailleur de fonds. La présidente de la Cour des comptes, Martina Johannsen, a souligné que l’administration régionale pourrait, dans un premier temps, exercer une plus grande influence sur les négociations contractuelles avec les gestionnaires des établissements.

La Cour des comptes a critiqué le fait que les coûts par place soient fixés exclusivement à l’avance, sans possibilité de réduire les subventions aux gestionnaires de crèches en cas de prestations non fournies ou de mauvaise qualité.

La Cour des comptes régionale a examiné de près le financement des crèches, des jardins d’enfants et des garderies, et a rédigé un rapport spécial à ce sujet. il en ressort que les dépenses du Land pour la garde d’enfants ont quadruplé depuis 2012, passant de 145 millions d’euros par an à 580 millions d’euros actuellement.Ce poste représente à lui seul cinq pour cent du budget total du land.

Johannsen a critiqué le fait que « le Land paie actuellement 55 pour cent des dépenses pour la promotion de l’accueil de jour des enfants, mais n’a aucune influence sur la conclusion des contrats à ses dépens ». Elle a ajouté que cela violait la règle générale selon laquelle celui qui paie la musique décide de ce qui est joué.Le ministère de l’Éducation a fait référence à un recours constitutionnel concernant le financement des crèches, en suspens depuis quatre ans. Il faut d’abord attendre la décision du tribunal.

Selon le ministère de l’Éducation, le Land et les communes ont mis à disposition ensemble 923 millions d’euros pour la garde d’enfants en 2024. La suppression des contributions parentales,en vigueur depuis 2020,représente à elle seule 140 millions d’euros par an.

Face à la situation financière tendue, Johannsen a suggéré de discuter de la réintroduction des contributions parentales. Des modèles de frais liés à l’offre de l’établissement ou à la capacité financière des parents seraient envisageables.

Le gouvernement régional rejette cette idée. La ministre-présidente Manuela Schwesig (SPD) a déclaré pour justifier cette position : « La gratuité des crèches est maintenue en mecklembourg-Poméranie-Occidentale. La réintroduction de contributions ne toucherait pas seulement les familles et les enfants concernés.elle entraînerait également davantage de bureaucratie pour toutes les parties concernées, car les crèches devraient alors exiger des justificatifs de revenus de tous les parents. » Elle a ajouté que les éducatrices et éducateurs devraient avoir du temps pour les enfants et ne pas être surchargés par davantage de bureaucratie.

Johannsen a également demandé d’adapter la planification des besoins en matière de crèches à la baisse de la natalité dans le Land. Elle s’est montrée sceptique quant au fait que la baisse des besoins et l’influence accrue du Land sur la fixation des prix entraîneraient des économies notables. L’accueil à temps plein dans les garderies et l’amélioration de l’inclusion nécessitent des dépenses supplémentaires.

De plus, le Mecklembourg-Poméranie-Occidentale affiche le plus mauvais taux d’encadrement au niveau national.

Crise du financement de la garde d’enfants en Mecklembourg-Poméranie-Occidentale

Le Land de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale fait face à une crise financière majeure concernant le financement de la garde d’enfants. Les dépenses ont quadruplé depuis 2012, passant de 145 millions d’euros à 580 millions d’euros actuellement, représentant 5% du budget total du Land. Cette situation a poussé la Cour des comptes régionale à intervenir.

Les points clés de la crise

Explosion des dépenses: Le coût de la garde d’enfants a considérablement augmenté, passant de 145 millions d’euros en 2012 à 580 millions d’euros en 2025.

Manque d’influence du Land: Le Land finance 55% des dépenses mais n’a aucune influence sur les contrats passés avec les gestionnaires de crèches. La Cour des comptes dénonce une situation où “celui qui paie la musique ne décide pas de ce qui est joué”.

Coûts fixes et manque de contrôle qualité: Les coûts par place sont fixés à l’avance,sans possibilité de réduction en cas de prestations non fournies ou de mauvaise qualité.

Gratuité des crèches et absence de contributions parentales: La suppression des contributions parentales depuis 2020 représente un coût supplémentaire de 140 millions d’euros par an. Le gouvernement régional refuse la réintroduction de ces contributions pour éviter une surcharge administrative et préserver l’accès à la gratuité pour les familles.

Faible taux d’encadrement: Le Mecklembourg-Poméranie-Occidentale a le plus mauvais taux d’encadrement au niveau national.

Baisse de la natalité: La Cour des comptes recommande d’adapter la planification des besoins en fonction de la baisse de la natalité, tout en reconnaissant que cela ne résoudra pas entièrement le problème.

Tableau récapitulatif

| Année | Dépenses (en millions d’euros) | Contribution parentale | Observations |

|—|—|—|—|

| 2012 | 145 | Oui | |

| 2020 | | Non | Suppression des contributions parentales |

| 2024 | 923 (Land + Communes) | Non | |

| 2025 (estimé) | 580 (Land) | Non | |

FAQ

Q: Pourquoi les dépenses ont-elles autant augmenté ?

R: L’augmentation est due à la suppression des contributions parentales, à l’augmentation générale des coûts et à l’absence de contrôle des dépenses.

Q: Quelles solutions sont proposées ?

R: La Cour des comptes propose une meilleure négociation des contrats, une adaptation de la planification aux besoins et, éventuellement, la réintroduction de contributions parentales modulées. Le gouvernement refuse actuellement cette dernière option.

Q: Quel est l’impact de la gratuité des crèches ?

R: La gratuité des crèches, bien que positive pour les familles, représente un coût considérable pour le Land et contribue à la tension budgétaire actuelle.

Q: Quel est le prochain pas ?

R: L’attente de la décision du tribunal concernant le recours constitutionnel sur le financement des crèches est un élément clé. Des discussions sur les solutions à long terme sont nécessaires.

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