Rédigé par BT/MTI
Les candidats à la carte nationale hongroise seront soumis aux « mêmes contrôles de migration et de sécurité que les candidats à tout autre permis de séjour », a déclaré mercredi le secrétaire d’État aux communications du gouvernement sur Facebook.
Zoltan Kovacs a répondu aux inquiétudes européennes en suggérant que le programme hongrois pourrait offrir « un accès facile aux espions russes et biélorusses », et a rejeté les suggestions selon lesquelles la Hongrie hébergerait de tels espions comme étant de la « fiction ».
Kovacs a expliqué que les cartes pouvaient être obtenues pour un séjour de 90 jours à deux ans, à des fins d’emploi, ajoutant que le demandeur devait avoir un employeur et un poste réel. Les détenteurs de la carte doivent présenter une nouvelle demande s’ils changent d’emploi, a-t-il ajouté.
Le secrétaire d’État a également souligné que le programme de la carte nationale était en place « depuis un certain temps », mais qu’il n’avait pas fait l’objet de critiques de la part de l’UE. « Si tout allait bien avant, pourquoi sommes-nous attaqués maintenant, alors que les réglementations et les pratiques n’ont pas changé ? », a-t-il demandé.
Citant des chiffres d’Eurostat, Kovacs a déclaré que plus de 718 000 citoyens russes séjournaient dans l’UE en janvier 2023, dont moins d’un pour cent en Hongrie, ajoutant que « le même ratio » s’appliquait aux ressortissants biélorusses. Au vu de ces chiffres, « les inquiétudes de Bruxelles concernant les espions russes en Hongrie » semblent « un peu irréalistes ». Il a également ajouté que « d’énormes masses de Russes » vivaient dans les États baltes, qui, selon lui, étaient « les plus critiques à l’égard du système de carte nationale hongrois et des risques présumés qui l’entourent ».
2024-08-29 02:47:21
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