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Kristi Noem : Migration et Crime

by Nouvelles

La première étape d’un voyage axé sur la sécurité intérieure a conduit au Salvador, où plus de 200 migrants expulsés des États-Unis ont été emprisonnés il y a deux semaines. Ils sont accusés d’appartenir aux gangs criminels vénézuéliens Tren de Aragua et à l’organisation transnationale M-13. Ils demeurent incarcérés dans la méga-prison « Cecot », voulue par le président Nayib Bukele, symbole de sa lutte contre la criminalité, mais aussi lieu connu pour de graves violations des droits humains et pour les images humiliantes des prisonniers qui y sont régulièrement diffusées.

Pour justifier cette expulsion exceptionnelle,une management a invoqué une loi de 1798,qui autorise le gouvernement à détenir et à expulser,en temps de guerre,ceux qui menacent la sécurité nationale,sans garantir de procédure régulière. Bien qu’un juge ait bloqué l’ordre, celui-ci a été ignoré.

Parmi les détenus, se trouve Jerce Reyes Barrios, un footballeur professionnel vénézuélien. Selon son avocate, il a attendu quatre mois pour obtenir un rendez-vous et présenter sa demande d’asile. Sans antécédents pénaux,il attendait son audience. Il n’était pas le seul. Lors d’une visite à la méga-prison, une personnalité n’a pas demandé à rencontrer Reyes Barrios ou d’autres prisonniers. Devant les cellules, avec les prisonniers appuyés aux barreaux, elle s’est filmée en déclarant : « Pour commencer, ne venez pas illégalement aux États-Unis, vous serez expulsés et poursuivis par la loi. Sachez que cette prison est un outil que nous utiliserons si vous commettez des crimes contre le peuple américain. » Une vidéo à effet, qui assimile l’entrée sans visa aux États-Unis à un crime.

I toured the CECOT, El Salvador’s Terrorism Confinement Center.

President trump and I have a clear message to criminal illegal aliens: LEAVE NOW. 

If you do not leave, we will hunt you down, arrest you, and you could end up in this El Salvadorian prison. pic.twitter.com/OItDqNsFxM
Secretary Kristi Noem (@Sec_Noem)

Toutefois, entrer dans un pays pour demander l’asile politique est un droit humain, et non un acte criminel. Une administration n’a pas seulement fermé les voies de demande d’asile, elle renvoie également ceux qui avaient été accueillis auparavant. Il a été annoncé que les permis de séjour de plus de 530 000 personnes originaires de Cuba, d’Haïti, du Nicaragua et du Venezuela, qui avaient bénéficié d’un program d’accueil humanitaire, seraient révoqués.

Une administration versera 6 millions de dollars au gouvernement salvadorien pour le « service » rendu. Pendant ce temps, le Salvador marquait trois ans depuis l’adoption de l’état d’urgence, une mesure qui était censée durer au maximum 30 jours. Un cap marqué par des protestes populaires. L’état d’urgence a permis des arrestations massives sans procédure légale, avec près de 90 000 personnes incarcérées, suivies de dénonciations de tortures et d’homicides. Aujourd’hui, le Salvador détient le record mondial du nombre de personnes incarcérées par habitant.

Après le Salvador, le voyage s’est poursuivi en Colombie, le premier pays à s’opposer à la politique d’expulsion, refusant les vols militaires avec des migrants enchaînés. En réponse, des droits de douane ont été imposés sur les marchandises colombiennes, contraignant le président colombien à céder. Une rencontre a cherché à rétablir les liens entre les deux pays. Un mémorandum d’entente a été signé pour le partage des informations migratoires. La Colombie, en plus d’être un pays d’émigration, est également un point de transit pour les migrants vénézuéliens : près de 8 millions de Vénézuéliens ont quitté leur pays au cours des 10 dernières années, dont beaucoup résident désormais dans d’autres pays d’amérique latine et des Caraïbes.

La dernière étape du voyage a été le Mexique,quelques jours après l’annonce de l’imposition,à partir du 2 avril,de droits de douane de 25 % sur les automobiles importées aux États-Unis. Le Mexique est le principal fournisseur d’automobiles pour ce pays, avec la majeure partie de la production américaine réalisée sur son territoire. La visite, axée sur la migration, la lutte contre la drogue et le contrôle des frontières, n’a pas abouti à des résultats concrets, mais à de vagues déclarations. une rencontre a été qualifiée de « productive »,tandis qu’il a été souligné qu’il restait beaucoup à faire.

Pendant ce temps, des chars d’assaut se positionnaient du côté américain de la frontière, une dernière action dont il est difficile d’imaginer l’utilité, si ce n’est pour l’impact visuel.

voyage axé sur la sécurité intérieure : Salvador, Colombie et Mexique

Le Salvador : Première étape controversée

La première étape de ce voyage s’est déroulée au Salvador, où plus de 200 migrants expulsés des États-Unis ont été détenus. Ces migrants sont accusés d’appartenir à des gangs criminels vénézuéliens (Tren de Aragua) et à l’organisation transnationale M-13. Ils sont incarcérés dans la méga-prison “Cecot”, symbole de la lutte contre la criminalité du président Nayib Bukele, mais aussi connue pour de graves violations des droits humains.

Pour justifier ces expulsions exceptionnelles, une governance a invoqué une loi de 1798, autorisant, en temps de guerre, la détention et l’expulsion de ceux menaçant la sécurité nationale, sans garantie de procédure régulière. Un juge fédéral a tenté de bloquer l’ordre, mais celui-ci a été ignoré.

Parmi les détenus, se trouve Jerce Reyes Barrios, un footballeur professionnel vénézuélien ayant attendu quatre mois pour présenter sa demande d’asile.

Une administration verse 6 millions de dollars au gouvernement salvadorien pour le “service” rendu. Parallèlement, le Salvador célèbre le troisième anniversaire de l’état d’urgence, marqué par des arrestations massives et des accusations de tortures et d’homicides. Le Salvador détient le record mondial du nombre de personnes incarcérées par habitant.

La Colombie : Opposition et représailles

La Colombie a été le premier pays à s’opposer à la politique d’expulsion,refusant les vols militaires avec des migrants enchaînés. En réponse,des droits de douane ont été imposés sur les marchandises colombiennes. Une rencontre a tenté de rétablir les liens,avec la signature d’un mémorandum d’entente pour le partage d’informations migratoires. La Colombie est également un point de transit critically important pour les migrants vénézuéliens : environ 8 millions d’entre eux ont quitté leur pays au cours des 10 dernières années.

Le mexique : Discussions et menaces

La dernière étape du voyage a conduit au Mexique, quelques jours avant l’imposition de droits de douane de 25 % sur les automobiles importées aux États-Unis, le Mexique étant le principal fournisseur. La visite,centrée sur la migration,la lutte contre la drogue et le contrôle des frontières,n’a pas produit de résultats concrets.

Pendant ce temps, des chars d’assaut se sont positionnés du côté américain de la frontière.

Tableau récapitulatif

| Pays | Point principal | Conséquences / Actions |

| ———– | ————————————————————- | ————————————————————————————————————————————————————————– |

| Salvador | Détention de migrants expulsés, accusations de gangs. | Arrestations, violations des droits humains, financement américain. |

| Colombie | Opposition à la politique d’expulsion. | Imposition de droits de douane,signature d’un mémorandum pour le partage d’informations migratoires. |

| Mexique | Discussion sur la migration, lutte contre la drogue. | Menace de droits de douane sur les importations automobiles,positionnement de chars d’assaut à la frontière (impact visuel). |

FAQ

Quels sont les motifs d’expulsion des migrants vers le Salvador ?

les migrants sont accusés d’appartenir à des gangs criminels vénézuéliens (Tren de Aragua) et à l’organisation transnationale M-13.

Quelle loi est invoquée pour justifier ces expulsions ?

Une loi de 1798, autorisant en temps de guerre la détention et l’expulsion de ceux menaçant la sécurité nationale.

Quelle a été la réaction de la Colombie face à ces expulsions ?

La Colombie a refusé les vols militaires avec des migrants enchaînés et a subi des représailles économiques.

Quel est le rôle du Mexique dans ce contexte ?

Le Mexique est concerné par les discussions sur la migration et la lutte contre la drogue, ainsi que par les menaces de droits de douane.

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