Des étudiants provenant d’une cinquantaine de cégeps débattront cet hiver et ce printemps des 10 films finalistes de la 13e édition du Prix collégial du cinéma québécois (PCCQ), qui ont été dévoilés ce mercredi.
Les œuvres qui ont été sélectionnées par un jury composé de spécialistes du cinéma sont fictionnelles ou documentaires. Cinq longs métrages sont dans la course, soit les films Les chambres rouges de Pascal Plante, Les rayons gamma par Henri Bernadet, Simple comme Sylvain par Monia Chokri, Vampire humaniste cherche suicidaire consentant d’Ariane Louis-Seize, ainsi que le documentaire Géographies de la solitude de Jacquelyn Mills.
Dans la catégorie des courts métrages, on retrouve les fictions Jusqu’à ce que tu meures de Florence Lafond, Les Rois d’Olivier Côté et UWD de Brigitte Poupart et Myriam Verreault. Les documentaires Cerise de Laurence Gagné-Frégeau et Madeleine de Raquel Sancinetti sont aussi en lice.
Les cégépiens visionneront d’abord ces œuvres lors d’événements locaux pour en discuter avec leurs collègues qui fréquentent le même établissement qu’eux.
Un représentant de chaque cégep sera ensuite envoyé à Montréal le 5 avril prochain pour la délibération nationale. Le long métrage et le court métrage gagnants seront annoncés le lendemain.
Une année « riche » pour les cinéphiles
Le cinéma a connu une année « riche en inventivités et en spontanéités rafraîchissantes » en 2023, a soutenu Micheline Lanctôt, qui est la marraine du PCCQ depuis sa création en 2012. « Au-delà de 1000 jeunes du Québec vont découvrir ces grands films et pourront se connecter avec une culture qui est la leur. »
Parmi les longs métrages finalistes de cette édition, le thriller psychologique Les chambres rouges de Pascal Plante raconte l’histoire de Kelly-Anne qui passe ses journées au palais de justice pour assister au procès de Ludovic Chevalier, accusé des meurtres prémédités de trois adolescentes. De son côté, la comédie insolite Vampire humaniste cherche suicidaire consentant d’Ariane Louis-Seize met en scène Sasha, une jeune vampire qui refuse de chasser.
Toujours dans cette catégorie, le film Les rayons gamma de Henry Bernadet mêle la fiction et le documentaire pour dépeindre le quotidien d’ados du quartier Saint-Michel, à Montréal. La comédie romantique Simple comme Sylvain de Monia Chokri relate la passion d’amants se trouvant aux antipodes, alors que Sylvain est un manuel et Sophia une intellectuelle. Le documentaire Géographies de la solitude de Jacquelyn Mills plonge au cœur de l’écosystème particulier de l’île de Sable, en Nouvelle-Écosse.
Concernant les courts métrages sélectionnés, le documentaire Madeleine de Raquel Sancinetti met en vedette une centenaire blagueuse qui accepte de partir en voiture avec son amie âgée de 30 ans pour se rendre jusqu’à la mer. L’œuvre de fiction Jusqu’à ce que tu meures de Florence Lafond suit le parcours de Léa et Xavier qui ont décidé de devenir un couple ouvert. Le documentaire Cerise de Laurence Gagné-Frégeau trace pour sa part le portrait de Marie-Lise Chouinard, une femme aussi vive que magnétique.
Réalisé par Brigitte Poupart et Myriam Verreault, le court métrage de fiction UWD présente des personnages meurtris qui évoluent dans un monde post-apocalyptique. L’amitié d’Elias et Laurent, qui sont tous deux confrontés à un club de garçons toxique, est au centre de l’œuvre fictionnelle Les Rois d’Olivier Côté.
En 2023, le film Viking du réalisateur Stéphane Lafleur avait triomphé dans la catégorie des longs métrages, tandis qu’Oasis de Justine Martin a remporté les honneurs du côté des courts métrages.
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