La baisse de la venue des Britanniques laisse le tourisme aux portes du meilleur mois de juillet de son histoire

La baisse de la venue des Britanniques laisse le tourisme aux portes du meilleur mois de juillet de son histoire

2023-09-01 12:52:35

Le secteur du tourisme fonctionne déjà comme avant la pandémie et les plages, les hôtels et les bars de plage sont à nouveau bondés. Depuis le début de la crise sanitaire et jusqu’à l’été dernier, ce sont les touristes espagnols qui ont sauvé les comptes des hôteliers. Mais s’ils ont désormais retrouvé toute leur normalité, c’est grâce au retour définitif du tourisme étranger, moteur économique de l’Espagne pendant la saison estivale, qui en juillet dernier est revenu passer l’été en masse sur notre côte. Plus de 10,1 millions de visiteurs étrangers ont transité par l’Espagne ce mois-là, selon l’INE. Ce qui en fait le deuxième meilleur mois de juillet de l’histoire, dépassé seulement en 2017, alors que le chiffre approchait les 10,5 millions. La différence? Il y a six ans, 300 000 voyageurs supplémentaires (+15 %) sont arrivés de notre premier marché émetteur, le Royaume-Uni.

La rude concurrence avec d’autres pays méditerranéens comme le Maroc, la Turquie, la Grèce ou l’Albanie est à l’origine de ce coup dur. Ce qui n’enlève rien au fait qu’un touriste sur cinq ayant visité l’Espagne en juillet était britannique, soit un peu plus de deux millions, soit 7 % de plus qu’au même mois de 2022, selon les statistiques. Le Royaume-Uni s’impose ainsi sur le trône comme marché de référence pour l’Espagne, qui a perdu dans une pandémie lorsque la crise sanitaire a fermé l’espace aérien mondial. Ce sont ensuite les Français, aidés par l’effet frontière, qui deviennent notre principal fournisseur de voyageurs.

Les Gaulois occupaient en juillet dernier la deuxième place parmi les pays qui ont attiré le plus de visiteurs en Espagne, oui, ajoutant plus de voyageurs que jamais dans notre pays, 1 578 000, selon l’INE. L’autre pays de référence, l’Allemagne, notre deuxième marché naturel, continue également de chuter par rapport aux mois de juillet d’avant Covid. Le mois dernier, 1,1 million sont arrivés, contre 1,24 million arrivés en 2019 (+12%) et près de 1,4 million qui occupaient la côte espagnole en 2017 (+27%).

Ce que le tourisme sait bien, c’est compenser la perte progressive des Britanniques et des Allemands avec d’autres marchés. Outre les Français, des Italiens (555.216 en juillet), des Américains (469.319) ou des Belges (422.786) arrivent comme jamais.

Les régions côtières espagnoles sont celles qui dominent le classement des visiteurs, comme d’habitude pendant les mois d’été. En juillet, les Îles Baléares concentraient un touriste sur quatre (24,1%) qui mettait le pied sur le territoire espagnol. Viennent ensuite la Catalogne (22,9%) et l’Andalousie (13,3%), selon l’INE. La durée majoritaire des séjours parmi les visiteurs en juillet est de quatre à sept nuits, avec près de 4,8 millions et une augmentation annuelle de 14,6 %.

Au cours de l’année cumulée, 47,6 millions d’étrangers ont visité l’Espagne, soit 20 % de plus que l’année dernière et 0,8 % de moins que l’année record de 2019.

dépenses record

Ce qui a atteint son maximum en juillet, ce sont les dépenses des touristes étrangers dans notre pays. L’inflation a touché les prix de plein fouet, et les billets d’avion, les chambres d’hôtel et les repas au restaurant n’ont jamais été aussi chers que cet été. Ainsi, en juillet, près de 14 milliards d’euros ont été dépensés par les visiteurs étrangers en Espagne. C’est un chiffre qui dépasse largement le record de l’année dernière, soit 16,4% de plus. Il en va de même pour les dépenses moyennes : chaque vacancier international a dépensé 1 367 euros, soit une augmentation annuelle de 4,4 %. De son côté, la dépense quotidienne moyenne a augmenté de 9,0%, à 185 euros.

Les principaux pays émetteurs en termes de niveau de dépenses en juillet ont été le Royaume-Uni (avec 18,9% du total), la France (10,8%) et l’Allemagne (10,1%). Quant à la qualité du visiteur, le relais était mené par les Nordiques avec un coût moyen qui dépassait les 1 655 euros, bien au-dessus des Britanniques (1 294 euros) ou des Allemands (1 221).

La chaîne de valeur du tourisme célèbre ces chiffres, après des années à demi-vitesse au cours desquelles l’endettement et les coûts élevés ont entravé la reprise de ce qui est habituellement le secteur qui contribue le plus d’argent au PIB espagnol, même s’ils regrettent toujours que les marges bénéficiaires ne soient pas encore à la hauteur. ceux d’autrefois.

Le gouvernement en exercice montre également son coffre, qui a dans les revenus du secteur l’un des principaux champions avec qui vendre l’amélioration des prévisions économiques. Ce vendredi, le ministre de la branche, Héctor Gómez, a souligné “les niveaux de dépenses touristiques extraordinaires et qui montrent le potentiel de l’Espagne comme destination de qualité, attractive et durable pour le monde”. Aussi les chiffres “magnifiques” des arrivées touristiques en provenance des États-Unis, “qui non seulement se sont redressés, comme nous l’avons déjà observé tout au long de l’été, mais sont déjà au-dessus des meilleurs chiffres d’avant la pandémie”, a ajouté celui qui était le PDG de Turespaña.



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