La Banque centrale a clôturé la pire semaine en termes d’achats de devises de l’ère Milei

Il Banque centrale de la République argentine (BCRA) vendu à nouveau des dollars dans le marché des changes et a clôturé la pire semaine en termes d’achats de devises depuis l’atterrissage de Javier Miley dans la Maison Rose. Le ralentissement de l’acquisition de dollars est devenu plus visible ces derniers jours et les économistes associent le phénomène à une plus grande présence de la demande d’importation et à un retard dans la liquidation du secteur agro-exportateur.

L’autorité monétaire a vendu 52 millions de dollars américains sur le marché des changes libre (MLC) le dernier jour ouvrable du mois de mai. Il s’agit du sixième cycle de ventes nettes de la BCRA sous la présidence de Milei. Selon les calculs de l’analyste financier Gustavo Quintanala banque des banques a acheté 2,522 millions de dollars au cours du cinquième mois de l’année et totaux 17,246 millions de dollars à partir de décembre 2023.

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Malgré l’importante accumulation de devises étrangères, les réserves internationales brutes n’ont augmenté que d’environ 8 milliards de dollars jusqu’à la 28,663 millions de dollars depuis l’assomption de Milei. Au milieu, l’État national a dû faire face aux échéances de dette avec le Fonds monétaire international (FMI) et des organisations internationales telles que la Banque de développement de l’Amérique latine et des Caraïbes (CAF) qui ont réduit leurs participations.

Analysé en termes mensuels, le chiffre de mai C’est le deuxième pire depuis presque six mois de gouvernement libertaire.. En fait, il a chuté de 24,3 % par rapport au record d’avril. 3,348 millions de dollars. Au-delà du revers, les chiffres dépassent largement ceux des derniers mois de l’administration du Frente de Todos.

En effet, en mars, la Centrale a empoché 2,884 millions de dollars ; en février, 2 357 millions de dollars ; en janvier, 3,273 millions de dollars, et du 13 décembre à la fin du mois, 2,862 millions de dollars.

Les raisons de la baisse des acheteurs

Consulté par PERFIL, le directeur de l’Institut du Travail et de l’Economie (ITE), Juan Manuel Telecheaa identifié une combinaison d’éléments qui ont conduit à la baisse du taux d’achat de la BCRA au cours de la dernière semaine de mai, également conditionnée par le jour férié du Memorial Day aux États-Unis.

D’une part, Telechea distinguait « le dépréciation durable du taux de change réel” comme l’un des facteurs qui expliquent la baisse des achats. Cela se traduit par une augmentation de l’inflation au-dessus du cheville rampante -dévaluation progressive- de 2%. De son point de vue, la dynamique du retard du taux de change “stimule les importations“et, en même temps, décourage les exportations.

“En outre Le système de quotas d’accès au marché des changes a déjà été complètement libéré“, a-t-il ajouté à propos du plan que le ministère de l’Économie avait élaboré pour diviser en plusieurs tranches le paiement de la dette commerciale que les entreprises avaient accumulée auprès des fournisseurs étrangers.

D’un autre côté, l’économiste a déclaré que “le soja se liquide mais pas à la vitesse à laquelle il devrait être liquidé en fonction de la taille de la campagne” et imputait ce mécanisme “à la baisse du dollar, mais aussi évidemment aux anticipations de dévaluation”.

“Lorsqu’il y a une ruée comme celle de ces dernières semaines, en général, l’augmentation de l’écart se traduit ensuite par une baisse des achats sur le marché officiel. Les importateurs tentent de faire avancer les importations et les exportateurs les ralentissent“, il ajouta.

Pour l’économiste en chef de la Fondation Liberté et Progrès, Eugenio Marique l’entité monétaire réduise ses achats de devises ou même enregistre des ventes au cours de certains cycles “est quelque chose qui s’est produit, mais qui s’inscrit dans une tendance clairement acheteuse”.

Clôture du marché : comment se sont terminés les principaux indicateurs de la dernière semaine de mai

“Nous devons garder à l’esprit que vers le milieu de l’année il y a une croissance saisonnière des importations, augmentant la demande de devises sur le marché officielauxquels s’ajoutent les paiements différés des importations du premier trimestre”, a-t-il précisé.

Concernant le retard du champ dans la liquidation de la récolte grossière, Marí a affirmé que « les pluies ont généré quelques retards en mars-avril qui sont ensuite devenus normaux, et que, jusqu’à présent cette année, La commercialisation des céréales et oléagineux est un peu en retrait par rapport aux campagnes précédentes“.

“Cela signifie que, temporairement, l’offre de devises étrangères est un peu moindre sur le marché officiel, ainsi que sur le marché au comptant avec règlement. Il s’agit désormais d’un flux de devises étrangères qui apparaîtra dans les mois à venir”, a risqué le consultant. sur le comportement de l’offre de dollars agricoles.

Enfin, l’économiste a souligné que la clé du Banque Centrale accumuler des réserves « n’est pas la liquidation des devises étrangères ou la demande d’importations, mais la politique monétaire“Si la Banque centrale veut accumuler des réserves, elle doit veiller à ce qu’il n’y ait pas de choc monétaire qui entraînerait une dépréciation du peso et une baisse de la demande de monnaie locale”, a-t-il conclu.

NPF / Gi