Les nouvelles recherches de Barofsky montrent également que le Crédit Suisse a dissimulé des informations lors de ces enquêtes dans les années 1990. Cela ressort clairement, par exemple, d’un cas spécifique impliquant trois officiers SS de haut rang qui entretenaient une relation bancaire avec le Crédit Suisse.
«Des documents et des déclarations de témoins indiquent que le Credit Suisse n’a pas toujours partagé des informations avec des enquêtes externes telles que la commission Volcker et la commission Bergier», a écrit Barofsky. Le Credit Suisse aurait eu plus d’informations sur le compte concerné, qui pointaient en direction des SS.
Barofsky a ainsi pu obtenir la réaction interne du Credit Suisse aux conclusions de Volcker. Ces conclusions étaient «plutôt aseptisées», mais «il valait mieux en rester là», a réagi le Crédit Suisse en interne.
«Plus généralement, on nous a également dit que l’approche générale du Credit Suisse en matière d’enquêtes externes consistait à partager uniquement les informations spécifiquement demandées et à ne pas fournir d’informations supplémentaires connues de la banque», a déclaré Barofsky.
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