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La banque n’a pas droit à la possession des biens de Sligo appartenant à une femme décédée, selon le tribunal

La banque n’a pas droit à la possession des biens de Sligo appartenant à une femme décédée, selon le tribunal

La Cour suprême de Sligo a récemment rendu une décision importante concernant la propriété des biens appartenant à une femme décédée. Selon le tribunal, la banque n’a pas le droit de posséder les biens de la défunte, remettant ainsi en cause certaines pratiques en matière de succession. Cette affaire a des implications significatives pour les héritiers et pourrait potentiellement changer la façon dont les banques traitent les biens des personnes décédées.

La Bank of Ireland Mortage Bank n’a pas le droit de prendre possession de la maison d’une femme décédée de Co Sligo parce qu’elle a attendu trop longtemps pour intenter une action concernant la propriété, a appris la Haute Cour.

La propriété en question est située à Mount Edwards Heights, Ballinfull, Co Sligo et a été pendant de nombreuses années la maison de Bridget Cunningham, décédée en juillet 2008.

En 2006/2007, alors qu’elle avait 86 ans, la défunte a emprunté 60 000 € auprès de la banque via un prêt hypothécaire pour réaliser des améliorations sur la propriété, qui se compose d’une maison rurale indépendante et de six acres de terres agricoles.

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La banque, qui prétend devoir environ 150 000 €, intérêts compris au titre du prêt de la succession, a entamé une procédure contre la succession de Mme Cunningham pour obtenir la possession de la propriété, en 2019.

La propriété a été évaluée à 180 000 €, a appris le tribunal.

Dans le cadre d’une procédure devant le juge David Nolan à la Haute Cour vendredi, la fille de feu Mme Cunningham, Teresa Gillespie, agissant en sa qualité d’exécuteur testamentaire de la succession, affirme que l’action de la banque devrait être rejetée car elle est prescrite et hors délai. en vertu de la loi sur la responsabilité civile de 1961.

Représentée par Martin Hayden SC, elle affirme que la banque aurait dû intenter une action en possession dans les deux ans suivant le décès de M. Cunnigham.

BOI affirme que Mme Gillespie n’a aucune défense contre cette réclamation.

Le tribunal a appris qu’aux termes du « prêt viager », aucun remboursement n’était prévu du vivant de Mme Cunningham et qu’il ne devenait dû et payable qu’à son décès.

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Aucun remboursement n’a été effectué sur le prêt, qui était garanti par une sûreté sur les biens du défunt.

En 2015, la banque représentée par Brian McGuckian Bl, a officiellement demandé à la succession de rembourser intégralement le prêt.

Mme Gillespie a obtenu une autorisation d’homologation sur la succession en avril 2021.

Un avocat, nommé par la banque, avait déjà obtenu une homologation limitée sur la succession en 2019. L’avocat a ensuite été remplacé en tant qu’exécuteur testamentaire par Mme Gillespie.

Mme Gillespie affirme que la demande de possession de la banque a été déposée en dehors des délais légaux autorisés et qu’elle est prescrite.

On prétend également que la banque n’a pas le droit de demander le niveau des intérêts facturés sur le prêt.

Elle a déclaré avoir été contactée par la banque à plusieurs reprises après le décès de sa mère.

Dans une déclaration sous serment au tribunal, Mme Gillespie a déclaré qu’en 2019, un représentant de la banque lui avait suggéré de “comme geste de bonne foi envers la banque, effectuer un acompte sur la dette de prêt de sa mère”. Elle n’a pas accepté cette suggestion de la banque.

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Elle affirme également que la propriété est vacante depuis le décès de sa mère et rejette les affirmations de la banque selon lesquelles elle y vivait.

Après la conclusion des arguments des parties, le juge Nolan a déclaré qu’il réservait sa décision et qu’il rendrait son jugement à une date ultérieure.

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