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L’un des 34 petits-enfants de la matriarche, Joe Kennedy III a confirmé le décès de sa grand-mère sur les réseaux sociaux. L’ancien parlementaire a déclaré qu’Ethel n’avait pas survécu aux complications résultant de l’accident vasculaire cérébral. Ethel laisse neuf enfants et 24 arrière-petits-enfants.
“Elle était une fervente catholique et une communicante quotidienne, et nous sommes réconfortés de savoir qu’elle a retrouvé l’amour de sa vie, notre père, Robert F. Kennedy ; ses fils David et Michael ; sa belle-fille Mary ; ses petits-enfants Maeve et Saoirse ; et ses arrière-petits-enfants Gideon et Josie”, a écrit Joe III.
La mort de la matriarche survient un peu plus de six semaines après que son troisième fils, Robert F. Kennedy Jr., a mis fin à sa campagne présidentielle en tant qu’indépendant et a déclaré son soutien à l’ancien président Donald Trump dans sa course à la Maison Blanche.
La décision de Robert de soutenir le candidat républicain et son choix antérieur de défier ses rivaux démocrates ont provoqué une rupture dans la famille, obligeant certains de ses nombreux frères et sœurs, cousins, nièces et neveux – héritiers d’une lignée fortement démocrate – à dénoncer leur parent.
Le New York Times a écrit que « la passion d’Ethel Kennedy pour la politique était si intense qu’on disait souvent d’elle qu’elle était « plus Kennedy que les Kennedy ». Le journal souligne le rôle actif de la matriarche dans les campagnes politiques du clan.
L’Américaine ne s’est jamais remariée après l’assassinat de son mari, alors sénateur Robert F. Kennedy, en 1968, et s’est consacrée à œuvrer pour les causes qu’il avait défendues. Sa démonstration de résilience après le crime rappelle le visage tout aussi courageux montré, cinq ans plus tôt, par sa belle-sœur Jacqueline Kennedy, lorsque le président de l’époque, John F. Kennedy, a été tué.
Robert Kennedy a été assassiné à l’Ambassador Hotel de Los Angeles alors qu’il se présentait à la Maison Blanche avec le ticket démocrate. Ethel était enceinte de son plus jeune enfant, qui n’avait jamais rencontré son père.
La veuve a fondé le Centre Robert F. Kennedy pour la justice et les droits de l’homme et a reçu en 2014 la Médaille présidentielle de la liberté des mains du président de l’époque, Barack Obama, la plus haute distinction décernée aux civils aux États-Unis, pour « promouvoir la cause de la justice sociale, droits de l’homme, protection de l’environnement et réduction de la pauvreté”.
