La Biennale la plus « politique » jamais organisée à Venise. « Des étrangers partout »

La Biennale la plus « politique » jamais organisée à Venise.  « Des étrangers partout »

2024-04-25 13:08:00

La Biennale la plus « politique » jamais organisée à Venise. « Des étrangers partout »

Le geste artistique est toujours et inévitablement un geste politique. C’est un fait (qui, malheureusement, ne correspond presque jamais au contraire) qui devient encore plus évident en période de grandes tensions géopolitiques comme celle que nous vivons actuellement. La Biennale d’art de Venise de cette année est une plongée dans la géopolitique contemporaine.

Œuvres, installations, peintures, slogans, mots qui passent du conceptuel (parfois incompréhensible) typique de l’art contemporain à un univers de références et de citations qui parlent de conflits et de tensions, de peuples contraints à l’émigration et de souffrance.

Un exemple en est le pavillon israélien, escorté par des soldats de l’armée et fermé en signe de protestation, comme l’explique une affiche placardée par les artistes eux-mêmes, jusqu’à ce qu’un véritable cessez-le-feu ou un accord pour la libération des otages soit trouvé. Mais aussi le pavillon russe, remis à des artistes boliviens en signe de protestation contre l’invasion subie par l’Ukraine. Sans oublier la création d’un improbable Consulat de tous les peuples africains, doté d’un drapeau et donnant sur le Grand Canal.

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Et enfin (mais en fait à partir de là) sans oublier le thème lui-même de la 60ème édition de la Biennale Arte : « Des étrangers partout ». Un titre-manifeste au double sens de « se retrouver étrangers partout » mais aussi de « se retrouver étrangers partout ».

« La ville qui a créé la première Biennale internationale d’art il y a 129 ans, renouvelle ses promesses de curiosité et d’amour du savoir – a expliqué le président de la Biennale Pietrangelo Buttafuoco – les mêmes qui ont poussé Marco Polo, dont le sept centième anniversaire de sa mort sera célébré en 2024, à visiter et à rencontrer des cultures perçues comme lointaines et menaçantes . S’intégrer, étranger sur ces terres, en vertu d’un échange sincèrement humain et égalitaire. C’était l’époque où le marché du Rialto résonnait de langues, d’ethnies, de styles et de vitalité. Et de nombreux pays avaient à Venise les Fondeghi (des Turcs, des Syriens, des Allemands), dépositaires de leur fabrication et de leur ingéniosité. La Biennale avec ses Pavillons Nationaux, ses œuvres, ses visiteurs et ses artistes du monde entier était déjà là, dans le destin de la ville. En fait, pour Venise, la diversité est depuis le début une condition essentielle de la normalité. Dans une démarche de réflexion et de comparaison avec l’autre, jamais perçu en termes de négation

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