La Bourse de Toronto et de New York en baisse, l’IA résiste

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto évolue en baisse en fin de matinée, mardi, tirée vers le bas par les secteurs de la finance et de l’énergie.

La Bourse de New York évoluait en baisse mardi, poursuivant la consolidation entamée vendredi après plusieurs semaines de gains, même si le secteur technologique résistait à ce mouvement de correction.

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Les indices boursiers à midi

À Toronto, le S&P/TSX perd 158,78 points (-0,80%) à 19 777,12 points.

À New York, le S&P 500 recule de 30,08 points (-0,68%) à 4 379,51 points.

Le Nasdaq descend de 66,11 points (-0,49%) à 13 623,08 points.

Le DOW baisse de 298,86 points (-0,87%) à 34 000,26 points.

Le huard recule de 0,0018 $US (-0,2339%) à 0,7548 $US.

Le pétrole pour 1,57 $US (-2,19%) à 70,21 $US

L’or chute de 25,10 $US (-01,27%) à 1946,10 $US

Le bitcoin avance de 676,33 $US (+2,56%) à 27 088,72 $US.

Le contexte

«On a eu une série de hausses grâce à l’espoir de voir la Fed (banque centrale américaine) faire une pause, ce qui s’est produit, et à l’appétit pour l’intelligence artificielle (IA)», a rappelé Adam Sarhan, de 50 Park Investments.

«Mais on est allé trop loin, trop vite», dit le gérant. «Ce n’est pas normal de voir le Nasdaq monter huit semaines de suite. Le marché est donc mûr pour une correction. La question est de savoir de quelle ampleur et de quelle durée.»

Le mouvement de correction pourrait être accentué par l’approche de la fin du trimestre, qui incite souvent les investisseurs institutionnels à prendre des bénéfices, rappelle Adam Sarhan.

Après plusieurs jours de hausse, les taux obligataires se détendaient légèrement. Le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans ressortait à 3,72%, contre 3,76% vendredi en clôture.

Pour Patrick O’Hare, de Briefing.com, de nombreux opérateurs sont en position d’attente, n’écartant pas une nouvelle ascension, nourrie par des investisseurs qui réallouent des fonds aux actions «par peur de passer à côté de rendements supérieurs».

Wall Street continue à douter du positionnement très offensif de la Fed, dont les membres tablent, à une large majorité, sur une nouvelle série de hausses de taux d’ici la fin de l’année.

L’enthousiasme de la place new-yorkaise tient aussi à l’impression que «l’économie (américaine) peut éviter un atterrissage d’urgence», selon Patrick O’Hare.

Cette vision a été confortée par l’indicateur du jour, à savoir les mises en chantier, qui ont bondi de près de 22% sur un an en mai, à leur plus haut niveau depuis 13 mois, malgré le durcissement des conditions de crédit.

À la cote, les vedettes de l’IA restaient recherchées, notamment Nvidia (NVDA, +0,86 %), Amazone (AMZN, +0,54%) ou le spécialiste de l’analyse de données Palantir (PLTR, +0,74%).

Alibaba (BAB) reculait après l’annonce d’un remaniement de la direction du groupe, avec la désignation de deux proches du co-fondateur et personnalité emblématique du géant chinois, Jack Ma, aux postes de président et de directeur général.

Le constructeur de véhicules électriques Rivien (RIVN) montait (+4,37%) après avoir dévoilé un accord avec son concurrent Tesla qui permettra aux propriétaires de ses voitures d’accéder au réseau de chargeurs de la compagnie dirigée par Elon Musk.

Un autre concurrent de Tesla, Nicolas (NKLA)bondissait (+7,14%) après avoir révélé vendredi un plan social qui va réduire de quasiment un quart ses effectifs et doit permettre au groupe de Phoenix (Arizona) de préserver sa trésorerie.

Lazard (LAZ) avançait (+1,37%), après que plusieurs médias ont fait état de pourparlers, tenus plus tôt cette année avec le fonds souverain d’Abou Dhabi, ADQ, en vue d’une possible prise de contrôle de la banque d’affaires.

Eli Lilly (LLY) progressait (+1,40%) après avoir fait état du rachat du laboratoire Dice Therapeutics (DICE, +37,47%)spécialisé dans le traitement de maladies auto-immunes, pour 2,4 milliards de dollars américains.