La Bourse de Toronto et de New York en baisse suite aux mauvais chiffres du commerce en Chine et à l’abaissement de la note de plusieurs banques américaines

La Bourse de Toronto et de New York en baisse suite aux mauvais chiffres du commerce en Chine et à l’abaissement de la note de plusieurs banques américaines

(Photo : 123RF)

RÉVISION DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto perdait du terrain en milieu de journée mardi, suivant la tendance des principaux indices new-yorkais.

La Bourse de New York évoluait en nette baisse mardi, préoccupée par la faiblesse des chiffres du commerce en Chine et par une baisse de la note des banques américaines.

Pour (re)consulter les nouvelles du marché

Les indices boursiers à midi

À Toronto, le S&P/TSX diminuait de -118,95 points (-0,58%) à 20 118,72 points.

À New York, le S&P 500 perdait -47,13 points (-1,04%) à 4471,07 points.

Le Nasdaq baissait de -202,47 points (-1,45%) à 13 792,62 points.

Le DOW chutait de -333,39 points (-0,94%) à 35 139,74 points.

Le huard descendait de -0,0043 $US (-0,5699%) à 0,7432 $US.

Le pétrole perdait -0,35 $US (-0,4271%) à 81,59 $US.

L’or lâchait -9,60$ US (-0,49%) à 1960,40 $US.

Le bitcoin haussait de +728,16 $US (+2,56%) à 29 536,55 $US.

Contexte

«Le marché a eu une bonne journée lundi (…) malgré le peu de transactions. Il y a encore une chance que ce soit le cas mardi, mais cela ne commence pas bien à l’ouverture», a admis Patrick O’Hare de Briefing.com. «Cette inversion du rebond est déclenchée par plusieurs facteurs tous liés aux problèmes de croissance», a ajouté l’analyste.

La Chine a d’abord publié des données commerciales décevantes, notamment une baisse de 14,5% des exportations sur un an en juillet et une baisse de 12,4% des importations, la contraction la plus rapide jamais enregistrée depuis deux ans.

En ce qui concerne le commerce extérieur américain, les exportations et les importations en juin ont été plus faibles que le mois précédent.

D’un autre côté, une mise en garde de l’agence de notation Moody’s a abaissé lundi soir la note d’une dizaine de petites banques américaines, citant les risques liés à leur exposition à l’immobilier commercial, dont M&T Bank. Plusieurs grandes banques sont également placées sous surveillance par l’agence de notation, dont Bank of N.Y. Mellon et State Street.

«Étant donné que Moody’s prévoit une récession aux États-Unis au cours de l’année à venir, le niveau et la qualité des capitaux bancaires seront essentiels à leur capacité de résistance», indique encore l’agence.

Dix secteurs sur les onze du S&P 500 étaient dans le rouge, les matériaux, l’énergie et les banques étant à la traîne.

Les banques régionales, déjà au centre des préoccupations au printemps après la faillite de Silicon Valley Bank, reculaient fortement comme PacWest Bancorp (PACW, -3,64%), Alliance Ouest (WAL, -4,04%) ou Zions Bancorporation (ZION, 5,43%). Les grandes banques souffraient également, Morgan Stanley, Goldman Sachs, Citigroup et JPMorgan perdant toutes plus de 2%.

En ce qui concerne les résultats des sociétés, les annonces d’UPS ont été un véritable choc alors que le transporteur express a revu à la baisse ses prévisions pour 2023 après un accord salarial avec ses chauffeurs.

Le groupe, qui emploie plus de 500 000 personnes dans le monde, a annoncé qu’il prévoyait désormais un chiffre d’affaires d’environ 93 milliards (G) de dollars américains ($US) pour l’année, contre environ 97 G$US précédemment, et une marge opérationnelle ajustée d’environ 11,8% (12,8% auparavant). Le titre reculait de 1,61%.

Le titre d’Eli Lilly (LLY) s’est envolé de plus de 14% après que le laboratoire pharmaceutique a relevé ses prévisions annuelles et affiché un résultat trimestriel meilleur que prévu, grâce à la forte demande de son médicament contre le diabète Mounjaro, qui fait perdre du poids.

Paramount mondial (PARA) dont l’action avait augmenté d’environ 3% la veille en prévision de l’annonce de la vente de la maison d’édition Simon and Schuster pour 1,6 G$US à KKR, a perdu le terrain gagné (POUR, -3,33%).

Sur le marché obligataire, les taux sur les obligations à dix ans ont reculé en dessous de 4% pour la première fois en près d’un mois.

Un responsable de la Réserve fédérale américaine (Fed), Patrick Harker, a estimé que les taux d’intérêt pourraient rester stables lors de la prochaine réunion en septembre si l’économie maintient sa trajectoire.

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