La Bourse suisse résiste malgré les tensions au Proche-Orient et la hausse du prix du pétrole

La Bourse suisse résiste malgré les tensions au Proche-Orient et la hausse du prix du pétrole

Zurich (awp) – La Bourse suisse semble se diriger vers un début de semaine positif, malgré la recrudescence de la violence au Proche-Orient la semaine dernière, avec des attaques palestiniennes en Israël et les ripostes de l’État hébreu dans la bande de Gaza. Cette escalade des hostilités fait notamment augmenter les prix du pétrole, en raison de l’importance de la région en termes d’extraction.

“Les prochains jours pourraient donner des indications sur la durée du conflit, mais pour le moment nous prévoyons une inflation pour le pétrole et un repli vers des valeurs sûres traditionnelles telles que le yen et l’or”, explique Mark Haefele, responsable des investissements chez UBS.

Dans ce contexte, la bonne performance des indices à New York vendredi soir risque de ne pas avoir d’influence sur l’évolution des places européennes lundi matin.

Sur le plan économique, la production industrielle allemande a continué à baisser en août. Cependant, l’attention des intervenants se tourne déjà vers l’inflation aux États-Unis et la publication de l’indice des prix à la consommation (CPI) prévue pour jeudi.

En Suisse, l’actualité économique est relativement calme.

À 8h10, le préSMI préparé par Julius Bär augmentait de 0,06% à 10’844,15 points. Les gains sont inférieurs à 0,1% pour la grande majorité des représentants de l’indice phare de la Bourse de Zurich.

Lonza (+0,5% à 431,32 francs suisses en moyenne) fait figure d’exception. Le biochimiste rhénan-valaisan bénéficie d’une recommandation d’achat de Barclays, avec un objectif de cours de 540 francs suisses.

Julius Bär (+0,05%) réorganisera sa direction générale à partir de l’année prochaine, notamment en incluant les ressources humaines dans son comité exécutif.

Le boulanger industriel Aryzta (non référencé) rachète 120 millions de francs suisses de dette hybride afin de réduire ses coûts de financement.

Le gestionnaire d’actifs en difficulté GAM (pas couvert) confirme le succès de l’offre partielle de rachat lancée par Newgame.

jh/lk
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