La capitale vietnamienne s’est réveillée mardi sous un épais brouillard de pollution, affectant ses neuf millions d’habitants qui respirent un air toxique. Les nombreux véhicules en circulation sont en grande partie responsables de cette pollution.
Hanoï, la capitale du Vietnam, est une fois de plus en tête du classement des villes les plus polluées du monde, selon la société suisse IQAir. Le niveau de PM2,5 le matin était jugé “très mauvais pour la santé”, dépassant plus de 24 fois la limite recommandée par l’OMS.
Cette situation s’explique en partie par l’urbanisation massive, les émissions des véhicules et des centrales à charbon, ainsi que l’agriculture. Les habitants sont affectés par ces conditions, comme en témoigne Nguyen Minh Huong qui doit porter un masque pour limiter ses sorties en raison de la mauvaise qualité de l’air.
Les problèmes de santé liés à la pollution atmosphérique sont graves, avec 40% des habitants de Hanoï exposés à des concentrations bien supérieures aux recommandations de l’OMS. Les accidents vasculaires cérébraux, maladies cardiaques et cancer du poumon sont parmi les risques encourus.
Les météorologues émettent des avertissements concernant la brume épaisse, en particulier dans les régions montagneuses du nord-est du Vietnam. La pollution de l’air est un enjeu majeur pour la santé publique à Hanoï.
