Avec notre envoyé spécial à Accra, François Hume-Ferkatadji
« Le jour J a été décidé » selon le commissaire aux affaires politiques de la Cédéao, Abdel-Fatau Musah. Le projet doit maintenant être approuvé par la conférence des chefs d’État de la communauté économique des pays d’Afrique de l’Ouest pour être totalement validé.
Le commissaire de la Cédéao a précisé qu’un accord a été trouvé sur les équipements et les ressources. Les effectifs et les plans ont été finalisés. « Nous sommes prêts à y aller. Il n’y aura plus de réunion des chefs d’état-major ».
L’option diplomatique toujours envisagée
Toutefois, l’option diplomatique reste sur la table, a précisé le chef d’état-major du Nigeria. « Nous ne déclarons pas la guerre au Niger », a souligné à plusieurs reprises le commissaire des affaires politiques de la Cédéao. « Il y a toujours une possibilité de dialogue », a expliqué Abdel-Fatau Musah, en insistant sur le fait que cette opération vise à rétablir l’ordre constitutionnel. « Nous voulons libérer le Niger des militaires au pouvoir afin que ce pays puisse se concentrer sur son objectif principal, la lutte contre le terrorisme ».
(Plus d’informations à venir)
