2024-05-22 15:32:29
Les dirigeants patronaux de la CEOE, du Cepyme et de l’ATA se sont prononcés en masse ce mercredi pour rejeter plusieurs des questions incorporées par le gouvernement dans le décret-loi royal qui réforme la protection contre le chômage, approuvé ce mardi. Après avoir rencontré le Comité Exécutif et le Conseil d’Administration de la CEOE, les hommes d’affaires ont publié un communiqué dans lequel ils accusent l’Exécutif de “vouloir rompre le dialogue social en forçant l’entrée dans des forums de dialogue d’acteurs liés à leurs intérêts”.
Ils ont ainsi fait référence à la modification réglementaire du Conseil Économique et Social (CES) incluse dans ledit décret dans lequel le Gouvernement a ouvert la porte de cet organisme aux organisations patronales les plus représentatives au niveau régional et pas seulement à l’État. ceux-là, qui étaient les seuls présents jusqu’à présent.
Mais les hommes d’affaires catalans du CEOE se sont montrés encore plus durs. L’association patronale Foment del Treball, présidée par Josep Sánchez Llibre, et qui pourrait être l’une des plus touchées par l’ouverture du CES aux associations patronales régionales les plus représentatives, puisque son rival Pimec pourrait accéder à cet organisme grâce à ce changement législatif, Il a directement accusé le gouvernement d’être « un flibustier et autoritaire pour dynamiter consciemment le dialogue social ». De plus, dans un autre communiqué de Foment, ces actions unilatérales de l’exécutif “laissent penser que son intention est de légiférer contre les hommes d’affaires”.
Dans le même esprit, la Confédération des entreprises de la Communauté valencienne (CEV) a également rejeté ce mercredi « l’interventionnisme croissant du gouvernement » et a averti que « les initiatives législatives unilatérales, au mépris du cadre du dialogue social, ébranlent la balance ». obtenus dans le cadre de la réforme du travail.
Ces accusations de la CEOE ont été précédées dans le communiqué par de fermes critiques, déjà exprimées ce mardi par des sources économiques, à l’égard de la mesure, également incluse dans le décret susmentionné, qui approuve l’application prioritaire des accords régionaux et provinciaux sur ceux de l’État s’ils sont respectés. certaines circonstances. Les représentants des entreprises – tout comme les syndicats UGT et CC OO l’ont fait hier – ont rejeté le fait qu’avec ce changement le gouvernement ait modifié « radicalement » la structure de la négociation collective.
C’est pourquoi les organisations patronales désapprouvent que l’Exécutif « continue d’approfondir la dérive interventionniste que nous dénonçons depuis longtemps dans le domaine des relations de travail, en modifiant substantiellement, unilatéralement et pour respecter les pactes politiques, le régime de négociation exclusive ». l’espace et l’autonomie dont les entreprises et les travailleurs se sont traditionnellement dotés.
En ce sens, les employeurs rappellent une fois de plus que le fait que ces changements n’aient pas été formellement négociés avec les employeurs et les syndicats signifie « sauter la consultation obligatoire dans le dialogue social, comme le prescrit l’article 7 de la Constitution » lorsqu’il s’agit d’aborder des questions collectives importantes. négociation.
Suivez toutes les informations Économie oui Entreprise dans Facebook oui Xou dans notre bulletin d’information semanal
#CEOE #accuse #gouvernement #vouloir #rompre #dialogue #social #ouvrant #porte #CES #patronat #régional #Économie
1716384592