La CEOE propose de relever le SMI de 3% d’ici 2024, à 1.112,4 euros, et encore de 3% d’ici 2025

La CEOE propose de relever le SMI de 3% d’ici 2024, à 1.112,4 euros, et encore de 3% d’ici 2025

2023-11-22 15:16:59

La proposition commerciale porterait le SMI à 1.145,77 euros en 2025, bien loin des 1.200 euros demandés par CCOO et UGT pour 2024

MADRID, 22 (EUROPA PRESSE)

La CEOE proposera au gouvernement et aux syndicats d’augmenter le salaire minimum interprofessionnel (SMI) de 3% d’ici 2024, de 1 080 euros pour quatorze versements actuels à 1 112,4 euros par mois, et d’appliquer une nouvelle augmentation de 3% d’ici 2025, ce qu’elle ferait. placez-le ensuite à 1 145,77 euros par mois. Dans les deux cas, la clause de garantie prévue pour ces années dans le contrat d’entente avec les syndicats serait applicable.

L’approche commerciale impliquerait une augmentation du SMI, dans deux ans, de 65,77 euros, soit l’équivalent d’une augmentation de 6% par rapport au montant actuel. Ainsi, le SMI augmenterait de 32,4 euros l’an prochain et de 33,37 euros en 2025, selon la proposition des entrepreneurs.

L’organisation patronale a abordé l’augmentation du SMI au sein de son Conseil d’administration ce mercredi, compte tenu de l’appel “imminent” aux agents sociaux que le ministère du Travail et de l’Economie sociale va lancer pour aborder la mise à jour du SMI, comme a été avancée ces jours-ci la deuxième vice-présidente et ministre de la branche, Yolanda Díaz.

L’organisation dirigée par Antonio Garamendi a déclaré dans un communiqué que sa proposition d’augmentation du SMI pour les années 2024 et 2025 est conforme à ce qui a été convenu avec CCOO et UGT dans le V Accord pour l’Emploi et la Négociation Collective (AENC).

“Les organisations professionnelles considèrent cette proposition appropriée pour tenter de maintenir une corrélation entre l’évolution du SMI et celle du reste des salaires convenus dans le cadre de la négociation collective”, défend la CEOE.

La convention collective signée par CCOO, UGT, CEOE et Cepyme en mai de cette année recommande des augmentations de salaire de 3% pour 2024 et 2025, avec une clause de révision des salaires qui, en cas d’écart par rapport à l’inflation, pourrait impliquer des augmentations supplémentaires de jusqu’à 1% pour chacune des années de l’accord (2023-2025).

Quoi qu’il en soit, l’organisation patronale précise que sa proposition “a comme condition sine qua non” la modification de la réglementation de révision des prix dans les processus de passation des marchés publics pour impacter l’augmentation du SMI sur les contrats en exécution, comme elle est également incluse dans la V AENC signée par les organisations professionnelles et les syndicats.

Le syndicat patronal souligne que l’augmentation du SMI qu’elle propose avec le Cepyme “est supérieure à l’augmentation de salaire de 2% appliquée aux fonctionnaires pour 2024”.

Pour commencer, la proposition commerciale se heurte aux revendications des CCOO et de l’UGT, qui souhaitent que le SMI augmente à 1.200 euros par mois en 2024, ce qui équivaudrait à environ 60% du salaire moyen, comme le prévoit la Charte sociale européenne. . La ministre Díaz a déclaré hier que l’augmentation du SMI serait l’une des premières mesures de cette législature, pour laquelle elle appellerait “immédiatement” les syndicats et les employeurs.

Les organisations patronales assurent que leur proposition prend en compte les variables prévues à l’article 27.1 du Statut des travailleurs lors de la fixation du SMI, comme l’IPC, la productivité nationale, l’augmentation de la participation du travail au revenu national et la situation économique.

De même, les hommes d’affaires ont réitéré dans leur communiqué leur demande d’établir un régime de déductions applicable au secteur agricole, avec une réduction de 20% sur la redevance professionnelle pour imprévus communs, qui s’ajouterait aux incitations déjà en vigueur.

LE GOUVERNEMENT ET LES SYNDICATS VOULENT FIXER PAR LOI 60% DU SALAIRE MOYEN

Tant le nouveau gouvernement de coalition, comme le reflète son pacte d’investiture, que le CCOO et l’UGT veulent établir par la loi que le SMI doit toujours être d’au moins 60% du salaire moyen. Les syndicats proposent en effet un système automatique, similaire à celui des retraites, pour que le SMI ne descende jamais en dessous de 60% du salaire moyen.

Le secrétaire général du CCOO, Unai Sordo, a défendu cette semaine la nécessité que l’augmentation du SMI pour 2024 dépasse le taux que l’IPC atteindra à la fin de cette année et se réfère aux augmentations que connaissent les produits et aliments de base. .

L’AENC, signée en mai, envisageait pour l’exercice en cours, 2023, la recommandation d’augmenter les salaires cette année de 4%, avec une clause de révision.

Selon les dernières données du ministère du Travail, les conventions collectives signées cette année prévoyaient une augmentation moyenne des salaires de 4,19% jusqu’en octobre, supérieure à l’inflation interannuelle de ce mois (3,5%) et conforme aux lignes directrices fixées par les syndicats et employeurs dans le pacte d’accord.

La plupart des accords enregistrés jusqu’en octobre ont été signés les années précédentes, même s’ils entreront en vigueur en 2023.

Concrètement, au cours des dix premiers mois de l’année, un total de 3.257 conventions collectives ayant des effets économiques en 2023 ont été enregistrées, dont seulement 927 ont été signées cette année, avec une augmentation moyenne des salaires de 4,19 %. Le reste des accords, soit 2 330, ont été signés les années précédentes et prévoient une augmentation salariale moyenne bien inférieure, de 3,14 %.

Les 3 257 accords enregistrés jusqu’en octobre offraient une protection à plus de 10,1 millions de travailleurs. Si les accords signés cette année s’ajoutent à ceux signés les années précédentes mais avec des effets sur 2023, l’augmentation moyenne des salaires a été de 3,46% jusqu’en octobre, un chiffre supérieur à celui enregistré en septembre (3,41%) mais légèrement inférieur à l’IPC, dont Le taux interannuel s’est établi à 3,5% au dixième mois de l’année.



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