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La chaleur augmente le risque d’accident vasculaire cérébral ischémique

by Nouvelles
La chaleur augmente le risque d’accident vasculaire cérébral ischémique

2024-02-28 19:20:16

Une température de 33 degrés suffit et le risque d’avoir un accident vasculaire cérébral augmente. Et cela augmente immédiatement : en quelques minutes. Une étude chinoise publié sur Jama Network Open menée auprès de plus de 82 000 patients ayant subi un AVC ischémique aigu (la forme d’accident vasculaire cérébral la plus fréquente, avec 85 % du total des cas) a démontré que s’exposer à des températures supérieures à environ 33 degrés (déjà à 33,3° C) entraîne un risque accru d’accident vasculaire cérébral aigu. des épisodes cérébrovasculaires dès la première heure d’exposition (c’est-à-dire à zéro heure), et celui-ci reste à risque pendant 10 heures.

Selon les auteurs de l’enquête (dont le titre est Exposition horaire à la chaleur et accident vasculaire cérébral ischémique aigu) ces résultats pourraient aider à développer des stratégies de santé publique pour réduire le risque vasculaire cérébral associé au réchauffement climatique.

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De quoi on parle : les décès

L’accident vasculaire cérébral est une maladie cérébrovasculaire due à l’obstruction brutale, par un thrombus ou un embolie (accident vasculaire cérébral ischémique, le plus fréquent) d’un vaisseau qui transporte le sang jusqu’au cerveau, ou par la rupture du vaisseau (accident vasculaire cérébral hémorragique).

C’est la deuxième cause de décès, avec environ 400 000 décès (9 %) chez les hommes et entre 500 000 et 600 000 (13 %) chez les femmes en Europe, alors qu’à l’échelle mondiale, elle provoque environ 6 millions et demi de décès par an (source : www.salute.gov.it).

L’accident vasculaire cérébral ischémique est le plus fréquent et a une incidence (nombre de cas annuels) de 7,63 millions et une prévalence (nombre de malades sur le nombre total de personnes : en bonne santé + malades) de 77,2 millions dans le monde.

Invalidité

75 % des patients qui survivent à un accident vasculaire cérébral souffrent d’une forme de handicap qui, dans la moitié des cas, entraîne une perte d’autonomie, avec des conséquences sociales et économiques inévitables et graves sur les systèmes de santé et sur la qualité de vie des patients et de leurs familles. Mais revenons à l’ouvrage qui vient de paraître.

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J’étudie

“Avant cela, d’autres études avaient démontré une association entre des températures quotidiennes élevées, les hospitalisations et la mortalité due à l’AIS (accident vasculaire cérébral ischémique aigu)”, ont rapporté les auteurs, des experts en santé publique, des neurologues et des neurochirurgiens des universités Fudan de Shanghai et de Pékin. “Mais jusqu’à présent – ont-ils ajouté – l’association entre l’exposition horaire à la chaleur ambiante et l’accident vasculaire cérébral ischémique aigu a rarement été étudiée”.

C’est exactement ce que les chercheurs ont fait, en utilisant un registre national qui collecte des données auprès de plus de 200 centres d’AVC. Les participants – 82 455 hommes et femmes âgés de 65 à 66 ans en moyenne – ont été hospitalisés pour accident vasculaire cérébral ischémique aigu entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2021.

Les résultats

De l’analyse des informations, il est ressorti qu’il existe un risque d’AIS associé à la chaleur extrême. Le risque se manifeste dès la première heure d’exposition et persiste pendant 10 heures.

Mais plus en détail : l’odds ratio (OR) entre 0 et 10 heures depuis le début de l’Ais associé à 33,3 °C par rapport à la température de référence de 12,1 degrés était de 1,88 (lerapport de cotes c’est le rapport entre la fréquence avec laquelle un événement survient dans un groupe de personnes et la fréquence avec laquelle ce même événement survient dans un groupe de patients témoins, en pratique c’est une mesure de risque : lorsque ou est supérieur à 1 cela signifie qu’il existe une association entre deux événements : en l’occurrence la température et l’ischémie, ndr).

L’hypothèse

Les mécanismes biologiques qui sous-tendent l’association entre une température environnementale élevée et l’AIS restent à élucider, comme l’affirment les auteurs eux-mêmes, qui ont cependant formulé quelques hypothèses qui pourraient expliquer la relation « tant de chaleur-ischémie ». Pour le dire très simplement : l’exposition à la chaleur ambiante fait transpirer, avec pour conséquence une déshydratation et une augmentation de la concentration et de la viscosité du sang, et avec un risque accru de thromboembolie.

Autre hypothèse : la chaleur, en modifiant la perméabilité des membranes épithéliales, ferait entrer dans la circulation certaines bactéries qui libèrent des endotoxines et des lipopolysaccharides, ce qui pourrait favoriser le syndrome de réponse inflammatoire systémique, condition qui à son tour pourrait favoriser l’ischémie. Autre explication possible : le stress thermique pourrait provoquer un dysfonctionnement de l’endothélium (la partie interne des vaisseaux sanguins), ce qui pourrait rendre plus instables les plaques de matière lipidique fixées sur les parois des vaisseaux, augmentant, encore une fois, la probabilité de disparition. rencontrer Ais.

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Mais ces résultats pourraient « aider à développer des stratégies de santé publique pour réduire le risque vasculaire cérébral associé au réchauffement climatique » quels que soient les mécanismes d’action.

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