Nouvelles Du Monde

La cheapflation : la nouvelle magouille des géants de l’agroalimentaire selon Foodwatch

La cheapflation : la nouvelle magouille des géants de l’agroalimentaire selon Foodwatch

Après la shrinkflation, une pratique courante des géants de l’industrie agroalimentaire pour faire croire que les prix n’augmentent pas en baissant tout simplement la quantité de produits dans l’emballage, Foodwatch dénonce une nouvelle magouille des grands groupes pour masquer l’inflation et augmenter leurs marges. Six grands groupes industriels sont pointés du doigt pour avoir recours à la cheapflation. Le procédé est simple puisqu’il s’agit de modifier les ingrédients de la recette d’un produit en catimini. Certains en ont même profité pour augmenter le prix au kilo de leurs produits, jusqu’à 47 % dénonce Foodwatch. “La cheapflation quasi imperceptible au goût est sournoise. On a l’impression qu’elle impacte la qualité : les produits épinglés contiennent moins d’ingrédients dits nobles (viande, poisson), de l’huile de palme à la place de l’huile de tournesol ou encore de moins en moins d’œuf dans la mayonnaise.”

Les marques épinglées aujourd’hui par Foodwatch qui ont eu recours à la “cheapflation” ne sont pas toutes commercialisées en Belgique, mais font partie des achats qu’effectuent de nombreux Belges lorsqu’ils font leurs courses en France. After Eight (Nestlé), Bordeau Chesnel, Findus, Fleury Michon, Maille (Unilever) et Milka (Mondelez) sont dans le collimateur.

Lire aussi  Sont-ils d'accord ? Tesco, PENNY, Albert et Kaufland. Soudain, c'est la même chose partout

“Avec la “cheapflation”, les consommateurs et consommatrices sont doublement perdants. Ces marques justifient cela par les crises récentes. Le problème, c’est qu’on a l’impression qu’on perd en qualité alors que le prix au kilo augmente dans les rayons. Les changements de recettes sont quasi imperceptibles, on a de moins en moins d’ingrédients nobles alors que les prix dans les rayons augmentent parfois jusqu’à près de 50 %. Mais jusqu’où iront-ils ainsi ? “s’indigne Audrey Morice, chargée de campagnes chez Foodwatch.

À l’échelle d’un produit, la diminution de quelques pourcents d’un ingrédient dit ’noble’ – viande, poisson, huile, œuf – peut sembler dérisoire, mais pour une entreprise qui en produit des milliers voire des millions, cela peut représenter une sacrée différence.

La “cheapflation” semble être une façon pour les fabricants de s’adapter aux crises : difficultés d’approvisionnement et hausse des coûts des matières premières sur fond de grippe aviaire, manque de céréales et explosion des prix suite à la guerre en Ukraine. C’est ainsi que se défendent les industriels interpellés par Foodwatch.

Lire aussi  Nissan ARIYA est devenu un peu moins cher - Facturé

“Nous comprenons les difficultés d’approvisionnement des fabricants et leur droit de modifier leurs recettes. C’est l’opacité de la “cheapflation” qui fâche, doublée d’une hausse de prix qui fait mal en ces temps d’inflation. On a l’impression que les industriels maintiennent leurs marges sur le dos des consommateurs.”

dans un article qui peut se classer haut dans Google
#Nouvelle #pratique #douteuse #dans #grande #distribution #voici #les #grandes #marques #accusées #cheapflation
publish_date]

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT