La Chine amène pour la première fois sur Terre des roches de la face cachée de la Lune

Die chinesische Mondmission „Chang’e 6“ hat ihre Aufgabe erfüllt: Eine Probenkapsel des unbemannten Raumschiffs, das am 2. Juni auf der erdabgewandten Seite des Mondes gelandet war, ist mit Gesteinsproben zur Erde zurückgekehrt. Sie landete am Dienstagmorgen in der Steppe der Inneren Mongolei, wo die kostbare Fracht von Wissenschaftlern geborgen wurde, wie die chinesische Raumfahrtbehörde CNSA mitteilte.

Chang’e 6 ist die zweite erfolgreiche Rückholmission Chinas. Im Dezember 2020 hatte eine Kapsel der Mission Chang‘e 5 schon einmal fast zwei Kilogramm Mondgestein zur Erde gebracht. Allerdingst stammte es von der erdzugewandten Seite unseres Trabanten, wo Chang’e 5 zuvor gelandet war.

Mit der erfolgreichen Chang’e-5-Mission war China nach den USA mit Apollo 11 (1969) und der ehemaligen Sowjetunion mit Luna-16 (1970) die dritte Nation, der es gelungen ist, Mondproben einzusammeln und zur Erde zu transportieren. Mit Chang’e 6 können nun erstmals auch Proben von der erdabgewandten Seite des Mondes in irdischen Labors untersucht werden. Das Gestein, schätzungsweise zwei Kilogramm, stammen vom größten und ältesten Einschlagkrater des Mondes, dem Südpol-Aitken-Becken. Diese Region hat einen Durchmesser von 2500 Kilometern und ist bis zu acht Kilometer tief.

Les scientifiques chinois espèrent que les échantillons, dont certains ont été obtenus à l’aide de foreuses, fourniront des informations sur la formation de la Lune et de la Terre ainsi que sur les débuts de l’histoire du système solaire. On pense que le bassin Pôle Sud-Aitken a été formé par un impact d’astéroïde. Cependant, une incertitude subsiste quant à l’époque exacte : certains chercheurs sont convaincus qu’elle s’est formée il y a 4,3 milliards d’années, d’autres estiment que l’impact s’est produit des centaines de millions d’années plus tard.

Les échantillons devraient permettre de tirer des conclusions sur la formation du satellite terrestre lui-même. Selon les connaissances actuelles, la Lune est la relique d’une collision entre la jeune Terre et une protoplanète appelée « Theia ». Une grande quantité de matière, provenant principalement de la croûte terrestre et du manteau du corps impactant, a été projetée sur une orbite autour de la Terre, où elle s’est accumulée et a finalement formé la Lune.

De plus, il est désormais possible pour la première fois de comparer les roches de la face de la Lune faisant face et opposée à la Terre, par exemple en ce qui concerne l’épaisseur respective de la croûte, l’activité volcanique et la composition du sol lunaire.

Les échantillons ont été ramenés à l’aide d’une manœuvre compliquée. Après que l’atterrisseur de la mission Chang’e 6 ait collecté les échantillons, ceux-ci ont été mis en orbite lunaire par une fusée ascendante vers un module de service qui était en orbite autour du satellite terrestre pendant tout ce temps. L’orbiteur est ensuite revenu sur Terre ces derniers jours et a finalement largué la capsule d’échantillon lors de sa rentrée dans l’atmosphère terrestre. Ce dernier a atterri en Mongolie intérieure.

La procédure était rendue plus difficile par le fait qu’il n’y avait pas de contact radio direct entre la station au sol et Chang’e 6, sur la face cachée de la Lune. Le module de service a donc été utilisé comme station relais.

Chang’e 6 et ses missions précédentes, ainsi que son successeur, Chang’e 7, prévu pour fin 2026, sont des éléments centraux de l’objectif ambitieux de la Chine d’envoyer des humains sur la Lune d’ici 2030 et de construire une base lunaire permanente au pays. années suivantes.

La Lune n’est pas le seul objet à partir duquel des matériaux ont été collectés et transportés vers la Terre. En 2004, une capsule de la mission Genesis transportant des particules de vent solaire a atterri dans l’Utah. Deux ans plus tard, un échantillon de poussière de la comète Wild 2 atteint la Terre, collecté par la sonde Stardust. En juin 2010, une capsule remplie de matière provenant de l’astéroïde 25143 Itokawa a été récupérée dans le désert australien. Le matériel a été obtenu par la sonde spatiale japonaise Hayabusa.

Son successeur, Hayabusa 2, a ensuite prélevé un échantillon de l’astéroïde 162173 Ryugu en novembre 2019, qui a été ramené sur Terre un an plus tard. L’année dernière, une capsule échantillon de la mission américaine Osiris-Rex a atterri dans l’Utah avec du matériel provenant de l’astéroïde Bennu.