2024-06-02 05:37:36
China hat staatlichen Angaben zufolge erstmals eine Sonde zum Sammeln von Gesteinsproben auf der erdabgewandten Seite des Mondes landen lassen. Wie die chinesische Raumfahrtbehörde am Sonntag berichtete, setzte ein Landemodul der nach der chinesischen Mondgöttin „Chang’e 6“ benannten Raumsonde „erfolgreich“ auf der Oberfläche auf. Die Mission gilt als Meilenstein für Chinas ambitioniertes Raumfahrtprogramm. Es wäre das erste Mal in der Menschheitsgeschichte, dass von der abgelegenen Rückseite des Mondes Boden- und Gesteinsproben zur Erde gebracht werden.
Bereits Anfang Mai hatte die Mission vom Weltraumbahnhof Wenchang auf der südchinesischen Insel Hainan begonnen. Nach etwas mehr als vier Tagen Flugzeit trat „Chang’e 6“ in die Mondumlaufbahn ein und umkreiste den Erdtrabanten, um einen geeigneten Zeitpunkt und Ort für die Landung zu finden. Nun wird das Landefahrzeug der Sonde im sogenannten Südpol-Aitken-Becken des Mondes mithilfe eines Roboterarms zwei Kilogramm Gesteins- und Bodenproben einsammeln, ehe „Chang’e 6“ Ende Juni wieder auf der Erde erwartet wird. Die Mondmission soll 53 Tage dauern.
„Direkte Proben aus erster Hand von der Rückseite des Mondes sind unerlässlich, um die Eigenschaften und Unterschiede der beiden Seiten des Mondes besser zu verstehen und die Geheimnisse des Mondes zu lüften“, sagte Zeng Xingguo, Wissenschaftler am Nationalen Astronomischen Observatorium der Chinesischen Akademie der Wissenschaften, laut Nachrichtenagentur Xinhua.
Ältester Einschlagkrater des Mondes
Bei der Landestelle der „Chang’e 6“ handelt es sich um den größten und ältesten Einschlagkrater des Mondes. Dieser hat laut Angaben des Wissenschaftsmagazins „Science“ einen Durchmesser von 2500 Kilometern und ist bis zu acht Kilometer tief. Wissenschaftler wollen schon lange Gesteinsproben aus dieser Region gewinnen, da diese möglicherweise Aufschluss über die Entstehung des Mondes, der Erde und auch über die frühe Geschichte des Sonnensystems geben können.
Man vermutet, dass das Becken bei einem Asteroideneinschlag entstanden ist. Über den genauen Zeitpunkt herrscht jedoch Uneinigkeit: Einige Forscher gehen davon aus, dass das Becken vor 4,3 Milliarden Jahren entstand, andere glauben, dass der Einschlag hunderte Millionen Jahre später erfolgte, wie es in „Science“ heißt.
Comme lors des missions précédentes, la Chine fait également voler des instruments d’autres pays sur « Chang’e-6 ». La sonde transporte des équipements et des appareils en provenance de France, d’Italie, de Suède et du Pakistan.
Il s’agit de la sixième mission lunaire chinoise depuis 2007. Plus récemment, « Chang’e 5 » a amené sur Terre des échantillons du devant de la Lune pour examen en 2020. Seuls les États-Unis et l’Union soviétique y étaient parvenus auparavant. De plus, la Chine avait déjà posé pour la première fois un rover sur le dos de la Lune en 2019 avec « Chang’e 4 » et exploré le terrain là-bas.
Des matières premières précieuses soupçonnées sur la Lune
Les tentatives d’alunissage sont considérées comme extrêmement difficiles. Dans un passé récent, plusieurs sondes lunaires d’Inde, d’Israël, du Japon et de Russie n’ont pas atteint leur destination comme prévu. Le satellite terrestre est redevenu intéressant pour de nombreux pays car on pense qu’il contient des matières premières précieuses. En outre, l’actuelle mission lunaire « Chang’e 6 » devrait également constituer une étape utile pour le programme spatial chinois afin d’acquérir de l’expérience afin de collecter à l’avenir des échantillons de sol sur Mars.
La Chine investit depuis des années des milliards de dollars dans son ambitieux programme spatial et aimerait également rattraper les États-Unis dans ce domaine. La Chine souhaite envoyer une mission habitée sur la Lune d’ici 2030. À long terme, la République populaire envisage également de construire une station de recherche près du pôle sud du satellite terrestre, où l’on espère trouver des matières premières précieuses et éventuellement de l’eau. La semaine dernière, l’agence de presse russe Tass a rapporté que la Douma – la chambre basse du parlement russe – avait ratifié un accord de coopération avec Pékin pour établir une station permanente de recherche lunaire.
Les États-Unis comptent également retourner sur la Lune avec des astronautes plus de 50 ans après leurs missions Apollo entre 1969 et 1972. Après plusieurs reports, l’alunissage habité du programme Artemis de la NASA est désormais prévu pour l’automne 2026. Un autre alunissage est prévu en 2028.
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