Joe Biden a annoncé quelques jours avant de quitter ses fonctions de président qu’il retirerait Cuba de la liste des pays soutenant le terrorisme.
Il a également annoncé que les sanctions américaines contre le pays seraient réduites, voire entièrement supprimées, en échange de la libération des prisonniers politiques par les autorités cubaines.
Dès le lendemain, plusieurs prisonniers ont été libérés à Cuba, parmi lesquels plusieurs ayant participé aux manifestations contre le régime en 2021.
Trump, pour sa part, ne relâchera pas la pression sur Cuba. L’une des premières choses qu’il a faites après son retour à la Maison Blanche a été d’annoncer que Cuba serait réintégrée sur la liste terroriste américaine.
Il met également en garde contre un durcissement des sanctions contre le pays, ce qui suscite des réactions internationales.
– Ceci est contraire aux faits et révèle pleinement la manière dont les États-Unis se livrent à l’intimidation, a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun.
La Russie proteste également et accuse Trump de vouloir déstabiliser Cuba.
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– La décision de Trump est sans aucun doute une tentative de resserrement économique supplémentaire dans l’espoir de déstabiliser la situation et de provoquer un changement de pouvoir à Cuba, a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
– Cela ne peut être défendu, car Cuba participe activement à la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme, dit-elle.
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