Pékin/Taipei : La Chine a élargi sa liste d’aliments interdits en provenance de Taïwan et Pékin a maintenant restreint le mouvement des mérous et des agrumes de la région.
Comme l’agriculture ne représente que 0,6 % des exportations de Taïwan vers la Chine, l’impact macroéconomique direct de ces restrictions est limité. Pourtant, la nature coercitive de ces mesures suggère que Taïwan doit être préparé pour l’avenir, rapporte Asia Times.
Le raisonnement officiel derrière les interdictions est des préoccupations sanitaires et phytosanitaires, telles que les résidus excessifs de pesticides et les insectes fruitiers, a rapporté le portail d’information.
Alors que les règles de l’OMC accordent à la Chine le droit d’imposer les mesures nécessaires pour protéger la vie humaine, animale et végétale, les interdictions de la Chine ne semblent pas fondées sur des preuves ou nécessaires.
Pour toutes les restrictions imposées à ce jour et malgré les demandes d’informations répétées de Taïwan, la Chine n’a fourni aucune documentation scientifique autre que des données d’inspection aux frontières, rapporte Asia Times.
Pendant ce temps, Taïwan a réussi à déplacer les exportations d’ananas vers le Japon deux mois après l’interdiction de la Chine.
