Le lancement du Chang’e-6 sans équipage fait partie des efforts de la Chine visant à placer un humain sur la surface lunaire d’ici 2030.
ven. 3 mai 2024 02.03 CEST
La Chine tentera vendredi une autre mission sur la face cachée de la Lune, la première des trois prévues au cours des prochaines années dans le cadre de son objectif de faire atterrir un humain sur la surface lunaire d’ici 2030.
Le lancement du Chang’e-6 sans équipage est attendu entre 8h30 GMT et 11h00 GMT et la mission – en cas de succès – contribuerait grandement à renforcer les ambitions de la Chine d’envoyer un homme sur la Lune d’ici 2030.
Cependant, la mission a également suscité l’inquiétude du principal rival de la Chine, les États-Unis, quant aux intentions géopolitiques de Pékin, dans un contexte de ce que le chef de la Nasa a appelé une nouvelle « course à l’espace ».
Depuis la première mission Chang’e en 2007, du nom de la mythique déesse chinoise de la Lune, la Chine a fait des progrès dans son exploration lunaire, réduisant ainsi le gouffre technologique avec les États-Unis et la Russie.
Sans ligne de vue directe avec la Terre, Chang’e-6 doit s’appuyer sur un satellite relais récemment déployé en orbite autour de la Lune pendant sa mission de 53 jours, y compris une tentative inédite d’ascension depuis la face « cachée » de la Lune à son retour. voyage de retour.
Le même satellite relais soutiendra les missions sans équipage Chang’e-7 et 8 respectivement en 2026 et 2028, lorsque la Chine commencera à explorer le pôle Sud à la recherche d’eau et à construire un avant-poste rudimentaire avec la Russie, dans le but d’atteindre l’objectif de Pékin de mettre astronautes sur la Lune d’ici 2030.
La sonde lunaire Chang’e-6 et la fusée porteuse Longue Marche-5 Y8. Photographie : Xinhua/REX/Shutterstock
Dans le cadre de sa mission, le Chang’e-6 tentera de récupérer des échantillons du bassin d’Aitken du pôle sud, le plus grand et le plus ancien cratère d’impact de la Lune, situé du côté opposé en permanence à la Terre. Les experts affirment que ces échantillons pourraient répondre à des questions sur une période importante d’activité du système solaire il y a des milliards d’années.
Si la mission réussit, l’Administration spatiale nationale chinoise (CNSA) devrait partager les échantillons à l’échelle internationale, tout comme elle l’a fait pour les roches lunaires collectées lors de la mission. 5ème mission Chang’e – la première collectée depuis les missions américaines Apollo.
Cette mission de 2020 a confirmé pour la première fois que la Chine pouvait renvoyer en toute sécurité un vaisseau spatial sans équipage sur Terre depuis la surface lunaire.
Le programme spatial chinois est au cœur de la stratégie nationale globale du gouvernement et est largement célébré dans le pays comme une démonstration des progrès technologiques du pays.
Les projets polaires de Pékin je me suis inquiété La Nasa, dont l’administrateur, Bill Nelson, a averti à plusieurs reprises que la Chine revendiquerait toutes les ressources en eau comme étant les siennes. Pékin affirme rester déterminé à coopérer avec toutes les nations pour construire un avenir « partagé ».
Nelson a également mis en garde contre le fait que la Chine renforce ses capacités spatiales en utilisant des programmes civils pour masquer ses objectifs militaires, avertissant que Washington doit rester vigilant.
Reuters a contribué à ce rapport
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2024-05-03 03:03:00
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