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La chirurgie bariatrique : le témoignage de Roxane Le Coz

La chirurgie bariatrique : le témoignage de Roxane Le Coz

“C’est une seconde vie. Je me suis redécouverte !”, sourit Roxane Le Coz, 34 ans, ce jeudi après-midi, à Quimper. Il y a un an et demi, la Plouhinécoise a subi une opération de chirurgie métabolique, aussi appelée chirurgie bariatrique, à l’hôpital Laennec. Souffrant d’obésité sévère, une réduction de son estomac a été réalisée au bloc. Une intervention radicale, mais nécessaire, aux yeux de la Cornouaillaise comme de ses médecins. Une intervention, par ailleurs mûrement réfléchie. Et préparée bien en amont avec l’équipe de l’unité de nutrition du centre hospitalier de Cornouaille. Lorsqu’elle a frappé pour la première fois à la porte de ce service, Roxane Le Coz pesait 125 kg.

“J’avais envie de quitter ce corps”

“L’obésité, je la connais depuis je ne sais combien d’années”, explique-t-elle. Ce problème de poids la touche depuis ses 6 ans environ et est aussi bien ancré dans sa famille. Dès l’âge de 14 ans, dans les pas de sa grande sœur, elle choisit déjà d’intégrer le centre héliomarin de Roscoff. Là-bas, elle va réussir à perdre 15 kg… Avant que l’aiguille de la balance ne reparte à la hausse. Des années passées à perdre du poids puis à en reprendre.

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Vers 23 ans, elle commence alors à envisager la chirurgie. “Mais quand j’ai eu la date, j’ai eu peur et j’ai fait demi-tour, avoue-t-elle. Je n’étais pas aussi informée qu’aujourd’hui, pas aussi suivie… Et je n’étais pas assez mûre non plus”.

Dix ans plus tard, son état d’esprit a donc changé. “Avec ma 3e grossesse, le poids s’additionnait et il m’était impossible de le faire partir. J’ai donc décidé de refaire les démarches pour l’opération… J’étais prête à aller jusqu’au bout”. D’ajouter : “Car je ne me supportais plus. J’avais envie d’avancer. De quitter ce corps”. À l’époque, “les gestes du quotidien” lui semblent de plus en plus pénibles : aller se promener avec ses enfants ou tout simplement s’installer par terre pour jouer avec eux… Elle évoque aussi cette confiance en soi qui disparaît : “Car quelque part, on a honte du regard que les gens peuvent avoir sur nous”.

62 kg perdus

Au sein de l’unité spécialisée, elle enchaîne les rendez-vous durant une année entière, avant l’opération. Elle y rencontre le médecin nutritionniste, le psychologue, le diététicien, le professeur d’activités physiques adaptées. D’autres spécialistes sont mis dans la boucle, pour vérifier que la trentenaire est préparée à une telle opération et qu’il n’y a pas de contre-indications. Cette première étape lui permet de perdre 15 kg avant d’entrer au bloc.

Je suis plus féminine, et j’ai envie de bouger maintenant

Aujourd’hui, son poids s’est stabilisé à 63 kg. “Je suis plus féminine, et j’ai envie de bouger maintenant… La vie est différente”, confie celle qui, malgré tout, “appréhende toujours de reprendre”. Comme tous les autres patients, Roxane Le Coz continue donc d’être suivie par l’unité. Pour cinq ans au moins. Et au côté de l’équipe, elle envisage désormais la suite. En l’occurrence, la chirurgie réparatrice, qui doit permettre de retendre sa peau. En attendant, la mère de famille a réussi à remettre un maillot de bain. Une étape “pas facile”, mais qu’elle s’est imposée : “Pour mes enfants”.

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2023-11-12 19:30:02

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