La chute à domicile d’un télétravailleur qui est allé chercher un verre d’eau est un accident du travail

La chute à domicile d’un télétravailleur qui est allé chercher un verre d’eau est un accident du travail

Le tribunal du travail n ° 3 de Santander a jugé que l’accident s’était produit pendant la journée de travail et a déclaré qu ‘”il n’est pas possible de rendre un télétravailleur pire qu’un travailleur ordinaire”.

Cet arrêt juge que la chute subie par un télétravailleur à son domicile, au cours de sa journée de travail, lorsqu’il a fait une pause pour aller chercher de l’eau, est susceptible d’être considérée comme un accident du travail.

Le président du tribunal de première instance a confirmé que, étant donné que l’accident s’est produit au moment et au lieu de travail, il doit être considéré comme un accident du travail puisque, si l’incident s’était produit dans l’entreprise physique “il n’y aurait même pas eu de dossier judiciaire à ce sujet, il n’y aurait aucun doute.”

Le travailleur, qui a fourni des services pour le procès en télétravail depuis son domicile privé, a pris une pause pour aller boire un verre d’eau. Au cours de ce trajet (d’une pièce à l’autre de la maison) il trébuche, tombe au sol et se coupe la main sur la vitre d’une porte.

Comme l’incident s’est produit au domicile du travailleur, tant la compagnie d’assurance que l’Institut national de la sécurité sociale ont déclaré qu’il ne s’agissait pas d’un accident du travail car il n’a pas été possible de prouver qu’il était en pause et que l’événement aurait pu se produire pour avoir fait travaux ménagers. Face à cette réponse, le salarié intente une action en justice pour faire reconnaître l’accident comme lié au travail.


La raison de la pause n’est pas pertinente

Le tribunal a fait droit à la demande du travailleur, qui est toujours en congé en raison d’un accident non lié au travail, car il n’a pas été reconnu qu’il s’agit d’un accident lié au travail. Ainsi, le juge a condamné les prévenus, précisant que “les critères des prévenus seraient partagés si la chute s’était produite en dehors des heures de travail, mais elle s’est certainement produite en pleine heure de travail”.

Le magistrat a déclaré qu'”il n’est pas possible de mettre un télétravailleur dans un état pire qu’un travailleur ordinaire” en accord avec le raisonnement selon lequel le fait que l’acteur soit allé chercher de l’eau, ou quoi que ce soit, n’obscurcit pas la réalité qu’il est tombé dans le milieu de la journée de travail, puisque, si l’accident était survenu pour une autre cause, comme le fait que le salarié soit allé aux toilettes, la réponse juridique aurait été la même, « sauf s’il est allégué qu’un télétravailleur ne va pas aux salle de bain pendant six heures d’affilée.

De plus, le relevé informatisé de l’activité de travail du travailleur confirme et démontre qu’il rendait des services au moment de l’accident, à l’exception de la courte pause qu’il a prise à 19 h 36, période pendant laquelle la chute a eu lieu et après laquelle, L’ambulance a été prévenue et est arrivée au domicile à 19 h 49 pour emmener l’employé à l’hôpital, où il a été soigné pour une coupure palmaire à la main. MTT (SyM)

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