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Les hospitalisations ne mentent pas. Après avoir été en dessous de cinq pendant une grande partie de l’été, elles sont passées à vingt la semaine dernière.
Selon Donald Aubin, directeur régional de la Santé publique, ce sont principalement des personnes vulnérables qui sont touchées. Il y a eu une période où les variants, tels que le Delta, étaient très puissants et posaient de nombreux problèmes. Mais avec la famille de l’Omicron, c’est un peu moins intense.
Il précise que cela affecte toujours les personnes, mais celles ayant une immunité, souvent hybride, se rétablissent plus rapidement. Après quelques heures ou deux ou trois jours, on commence à sentir que le combat est engagé. C’est grâce à la vaccination et au fait que les personnes vaccinées possèdent une forme d’immunité.
Ce nouveau variant, très prédominant actuellement, s’appelle Eris. Il est issu du précédent, le XBB.1.5, et il fait partie de la famille de l’Omicron, explique le Dr Donald Aubin. Ce sont des détails un peu complexes, mais cela signifie simplement que le prochain vaccin, prévu pour début octobre dans la région, sera d’autant plus efficace.
« Cela signifie que nous aurons un vaccin beaucoup plus ciblé. Au lieu d’avoir un vaccin bivalent avec deux souches, nous n’en aurons qu’un avec une seule souche. Étant donné que l’autre est le rejeton du premier, cela nous donnera une chance au niveau de l’immunité. »
Bien qu’il soit disponible pour tous, la Santé publique recommande particulièrement ce nouveau vaccin aux personnes vulnérables.
Selon Donald Aubin, la COVID circulera bien cet automne et Eris pourrait même être accompagné d’autres variants, ainsi que de la grippe. « On ne sait jamais combien de cas d’influenza nous aurons. Certaines années, il y en a moins, d’autres années, il y en a beaucoup. Malheureusement, cela se produit toujours en novembre, décembre, pendant les fêtes. »
Il indique que désormais, il faut adopter un comportement similaire avec chaque virus, que ce soit la COVID, la grippe ou la gastro-entérite. Bien qu’il n’y ait plus de directives strictes comme auparavant, la Santé publique conseille aux gens d’éviter autant que possible les contacts lors des premiers jours.
« Nous faisons confiance à la population, qui est déjà bien éduquée. Il y a une période où nous sommes contagieux, où nous pouvons transmettre le virus à d’autres de manière significative. Il est donc préférable de rester autant que possible isolé pour éviter de propager le virus. Et si nous devons avoir des contacts, nous recommandons – mais c’est seulement un conseil – le port du masque », conclut le Dr Aubin, qui a l’impression que le message est bien compris, car selon lui, de moins en moins de personnes sont malades dans les lieux publics.
