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La Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le sida demande l’autorisation des tests rapides par les intervenants communautaires pour développer le dépistage du VIH.

La Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le sida demande l’autorisation des tests rapides par les intervenants communautaires pour développer le dépistage du VIH.

La Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le sida (Cocq-sida, membre de Coalition PLUS), qui regroupe des organismes de lutte contre le sida, a lancé une campagne visant à inciter le Québec à suivre l’exemple de l’Ontario et de la France en autorisant les intervenants communautaires à effectuer des tests rapides pour dépister le VIH. La Presse canadienne (12 avril) explique que l’ONG a interpellé le gouvernement Legault à ce sujet, afin que cette pratique ne soit pas réservée uniquement aux professionnels de la santé, comme c’est actuellement le cas. La Cocq-sida souhaite ainsi développer le dépistage communautaire, qui pourrait contribuer à atteindre l’un des objectifs de l’ONUSIDA pour éradiquer l’épidémie de VIH d’ici 2030, à savoir que 95% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut. Comme le souligne le journal, la pandémie de COVID-19 a ralenti les efforts de dépistage du VIH au Québec, le nombre de tests ayant chuté de 18,4% entre 2019 et 2020. Toutefois, le dépistage a augmenté en 2021, sans pour autant retrouver son niveau d’avant la COVID-19. Le directeur général de la Cocq-sida, Ken Monteith, explique que les intervenants communautaires auraient pu représenter une alternative pendant la crise sanitaire s’ils avaient été habilités à utiliser des kits de dépistage rapide (TDR), et que ce modèle qui fonctionne ailleurs, en Ontario, en France, au Maroc et en Équateur, aurait toute sa place au Québec. L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) est également favorable à cette approche, qui selon lui pourrait optimiser le dépistage du VIH dans des populations vulnérables n’ayant pas facilement accès aux services de dépistage dans les milieux cliniques. Le ministère de la Santé se dit “très sensible” aux demandes de la Cocq-sida et est prêt à évaluer les différentes solutions pour améliorer l’accès à des soins de qualité pour tous les Québécois. Ottawa a également annoncé un financement de 8 millions de dollars pour la distribution d’autotests de dépistage du VIH, afin de rejoindre les 10% de Canadiens vivant avec le VIH qui ne connaissaient pas leur statut à la fin de 2020. La Cocq-sida insiste sur l’importance de connaître son statut pour éviter la transmission du VIH et pour la santé publique en général.
#Décloisonner #dépistage #VIH
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