La comète du diable : un spectacle céleste à ne pas manquer

Elle est surnommée la « comète du diable » ou encore la « mère des dragons ». En référence aux cornes dont elle est parfois affublée ces derniers mois, alors qu’elle s’enfonçait dans notre Système solaire. La comète 12P/Pons-Brooks, pour ce qui est de son appellation officielle. Et si elle mérite aujourd’hui qu’on reparle d’elle, c’est pour plusieurs raisons.

Le spectacle de la comète « mère des dragons »

D’abord pour les quelques images que les astronomes – amateurs et professionnels – ont capturées de cette comète lors de l’éclipse totale de Soleil du 8 avril dernier.

Ou encore pour d’autres prises alors qu’elle s’approchait de notre Soleil.

Certaines de ces images dévoilent la queue de la comète du diable qui se plie sous l’effet d’une éjection de masse coronale (CME) ou, au moins, d’une forte rafale de vent solaire. Dans les jours qui viennent, l’imageur Stereo-A pourrait en capturer quelques beaux exemples.

La comète 12P/Pons-Brooks a rendez-vous avec le Soleil

Et l’on reparle enfin de la comète 12P/Pons-Brooks parce que ce 21 avril 2024, elle passera à son périhélie. Le point de son orbite de quelque 71 ans le plus proche du Soleil. Elle se trouvera alors à moins de 120 millions de kilomètres de notre Étoile. C’est moins que la distance Terre-Soleil.

Dans les jours qui vont suivre, donc, la comète 12P/Pons-Brooks sera la plus brillante pour les observateurs de l’hémisphère nord. Il faudra la chercher juste après le coucher du Soleil, du côté de l’horizon nord ou nord-ouest. Mais sa ordre de grandeur d’environ 6 ne devrait toutefois pas permettre de la repérer à l’œil nu. Sauf si la comète du diable connaissait une nouvelle éruption qui la ferait gagner en luminosité.

Notez également que c’est depuis l’hémisphère sud que la « mère des dragons » deviendra la plus spectaculaire. Lorsqu’elle atteindra son point le plus proche de la Terre, au mois de juin prochain.